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Une petite « Venise » en Tunisie pour 10 Milliards de Dollars

Publié le lundi 11 février 2008 lu 6815 fois
Une petite « Venise » en Tunisie pour 10 Milliards de Dollars

Une petite « Venise » en Tunisie pour 10 Milliards de Dollars

El Maabar International Investment met le paquet sur La Cité des Roses

Dans 20 ans, la Sebkha de l’Ariana, aujourd’hui, réservoir d’eaux usées se transformerait en une grande ville, étendu sur 5000 HA dont 2600 constructibles. Il s’agit d’une ville composée d’une cité de la santé d’envergure internationale, de deux zones urbaines d’une capacité de 50 milles logements, une Marina de 1500 anneaux, des unités hôtelières de grand luxe, des restaurants, des centres d’animation et de loisirs, ainsi qu’un centre de shopping de marques internationales. En plus, la toute nouvelle ville, qui sera érigée du côté de Raoued et non loin de la zone touristique des côtes de Carthage, abriterait des parcours de golf, des parcs et des espaces verts ainsi que des cours d’eau ; lesquels cours rappelleraient étrangement, la ville italienne flottante : Venise… mais, avec des couleurs et une architecture spécifiquement tunisiennes.

Le projet se réaliserait sur terre tunisienne certes, mais avec des investissements émiratis que la Tunisie ne cesse de séduire. En effet, après l’investissement de Sama Dubaï, qui se réaliserait sur le lac sud de Tunis, celui du groupe émirati, également, Boukhatir, dans le lac nord de Tunis, une nouvelle entreprise émiratie, d’Abou Dhabi, a manifesté son intérêt pour le site tunisien des affaires. El Maabar International Investment, entreprise d’investissement à l’extérieur des Emirats Arabes Unis, à décidé aussi d’investir 10 Milliards de Dollars du côté de chez nous. Une enveloppe qui fait de ce projet, le plus grand sur le continent africain et unique en son genre sur la rive sud de la Méditerranée. Cet investissement ne manquerait pas de changer radicalement l’image de la zone de l’Ariana, avec en prime, un changement incroyable de l’image de marque de la Tunisie. Celle-ci se transformerait, à terme en une destination de tourisme de luxe et notamment de tourisme résidentiel de haute qualité et haute gamme.

A ce titre, les investisseurs viennent d’annoncer que la commercialisation des 50 milles logements qui seraient disponibles dans une vingtaine d’années, serait assurée aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger. Autrement dit, la prochaine Venise tunisienne abriterait des Tunisiens mais aussi des étrangers plutôt riches, voire très riches, telle une Dubaï en pleine expansion, avec des propriétaires haut de gamme, des stars et des VIP de tous bords.

Bled El Ward, (Cité des Roses) est en définitive une ville entièrement nouvelle, moderne et écologique, du côté de Roued, sur la Sebkha de l’Ariana, et à proximité de la zone touristique « Les Côtes de Carthage ». El Maabar International Investment, a déjà signé le protocole d’accord avec la Tunisie, au mois de décembre. Quant au master plan, il vient d’être agréé par le Président de la République. Ce qui constitue un coup d’envoi pour la finalisation des études et l’engagement des travaux, prévus effectivement, au cours du premier semestre de l’année 2008 ; des travaux qui, sur les 20 prochaines années, contribueraient à la création de 8 à 10 milles emplois nationaux. Mais en plus des Tunisiens, l’entreprise émiratie a fait appel aux « pros » pour ce qui est de l’élaboration du master plan. Car, une partie de la Sebkha est une zone protégée par les Nations Unies et dont les responsables ont promis non seulement de préserver mais aussi de recréer, à terme, l’environnement nécessaire favorisant le retour des oiseaux migrateurs et préservant l’écosystème.

Bled El Ward se réaliserait sur des étapes successives et s’étalerait sur une période de 20 ans. La première partie devrait être fin prête dans les cinq prochaines années. Elle serait composée de 1200 unités de logements, d’une capacité de 6000 habitants, d’une marina de 1500 nœuds, d’un parcours de golf de 18 trous. Baptisée « Diar El Fell », la première tranche serait étendue sur une superficie de 300 HA dont 190 constructibles et exigerait une enveloppe d’investissement de 2,83 Milliard de Dollars. Par la suite, l’entreprise engagerait la construction d’une seconde zone résidentielle, « Diar El Yasmine », ainsi que la réalisation d’un Centre d’Affaires (10.000 m2), et du reste des composantes (la cité de santé, le laboratoire de recherche, les centres de shopping, les espaces et les parcs verts, des unités hôtelières, des restaurants et des centres de loisirs…). Les deux cités résidentielles offriraient à termes, 50 milles unités de logement, avec des résidences haut standing….Quant à la cité de la santé, elle ne manquerait pas de renforcer davantage l’image de marque et la réputation de la Tunisie, en tant que destination de santé et de bien être.

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