Selon Thierry Houalard, le président de National Tours, l’année 201 aura été « correcte ».

Malgré l’impact du printemps arabe et les 70 % de clients perdus sur le Maroc, la Tunisie et l’Égypte, le TO termine son exercice avec 37000 pax, en hausse de 1 %, et 41 M € de chiffre d’affaires, soit une progression de 8 %.

Dans un marché compliqué, voilà en effet de quoi se réjouir, surtout qu’entre temps, le TO a changé de structure comptable.

Ses ventes hors forfait tourisme, vols secs et autres, n’entrent plus dans ses statistiques mais dans celles du distributeur « maison » qui a réalisé la vente.

Sans cela, à périmètre commercial constant donc, National Tours aurait affiché une hausse de 6 % sur le nombre de pax, et de 12 % sur son chiffre d’affaires.

Autrement dit, par les temps qui courent, un score tout aussi correct. Au top des destinations qui ont soutenu l’année : l’Irlande, la Sicile, la Croatie, le Portugal ou l’Andalousie, mais aussi et surtout l’Italie, qui est d’ailleurs devenue la première destination du TO.

Si les GIR, qui représentent 80 % des ventes, ont baissé de 3 %, notamment sur les destinations maghrébines, les groupes constitués ont augmenté de 9 % et les longs courriers ont cru de 33 %.

Ceux-ci concernent désormais 20 % des passagers de National Tours et 30 % du chiffre d’affaires global :

« Le transfert aéroport inclus a été l’élément déclencheur du succès de nos circuits longs courriers » estime Thierry Houalard, pour expliquer ce succès « Et la tendance que nous constatons depuis deux ans devrait se poursuivre en 2012. »

D’où l’accent mis sur le long courrier dans la brochure printemps/été, avec de nombreuses nouveautés, en Chine, notamment, mais aussi aux USA et sur le Mékong, deux destinations moteur pour un portefeuille de réservations 2012 très en avance sur son plan de marche.

De quoi rassurer le TO qui a pris des engagements aériens conséquents, autour de 10 000 sièges, en particulier chez Air France.

Pour autant, Thierry Houalard ne s’enflamme pas : « 2012 s’annonce bien, » conclue-t-il, « mais il faut rester prudent car si les premières semaines de janvier ont été excellentes, ces deux derniers jours ont été plutôt plats… »

Et oui… le marché reste compliqué.

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