Jusqu’à présent, les agences de voyages réalisaient 35 % de nos ventes individuelles, contre plus de 50 % aujourd’hui.  

Je suis heureuse d’avoir l’occasion aujourd’hui de les rencontrer, » explique Blandine Vignals, chargée de clientèle Amslav Tourisme.

Les agents de voyages sont plus ou moins à l’aise avec les pays d’Europe Centrale et de l’Est.

Certains confondent encore Budapest avec Bucarest. D’autres hésitent à vendre l’Autriche, en dehors de Vienne, ou la République Tchèque, en-dehors de Prague…

Ils sont d’ailleurs rarement préconisateurs, d’où la nécessité de les former.

« Pourtant, ils sont de plus en plus à l’aise principalement avec Prague, Budapest et Saint-Pétersbourg.

Ils nous appellent pour connaître la situation des hôtels ou les services complémentaires. Nous jouons alors notre vrai rôle de spécialistes, » remarque Audrey Picquot, conseillère en voyages.

La Russie reste en tête des ventes du TO, malgré les tarifs élevés de ses hôtels, que les Nuits Blanches font littéralement flamber et le délai d’obtention du visa.

« Mais nous nous chargeons de tout, de A à Z. Nous rassurons aussi les individuels qui ont besoin d’être mis en confiance, » explique Géraldine Chachourine, responsable production d’Amslav.

Dominique Jean, responsable groupes, préconise sans hésitation la croisière, et cela, quelle que soit la motivation culturelle ou économique des groupes.

Le Printemps arabe n’est pas non plus étranger au large succès de la Russie et de l’ensemble des destinations programmées par Amslav Tourisme, dont les capitales enregistrent un taux important de repeaters.

Ces destinations ont pourtant peu de points communs avec le Bassin Méditerranéen. Elles sont plus chères et surtout culturelles.

Leur proximité et les vols low-cost ajoutés à l’envie de partir opèrent la conversion.

Ainsi, en Asie Centrale, depuis les troubles qui touchent la Libye et la Jordanie, l’Ouzbékistan suscite l’intérêt des clients.

« Ce pays oriental sûr et stable est très accueillant, voire amical. Ses agences réceptives travaillent avec un grand professionnalisme et nos clients en reviennent enchantés.

Savez-vous que la majorité des commerçants y parle un français souvent bien meilleur que le mien ? » confie Frantisek Novotny, directeur d’Amslav.

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