Une chose est sûre, la montagne en été est aujourd'hui un produit très tendance.

Fini les randonneurs baroudeurs qui partaient deux semaines à l'assaut des sommets. L'offre s'est désormais diversifiée pour séduire les familles et tout ceux qui aspirent à des vacances actives mais pas épuisantes.

Chez MMV, spécialiste des séjours en montagne, on enregistre une hausse des réservations de 30%. Même chose chez Vacanciel, avec une progression de 13%.

« Mais cette tendance à la hausse s'observe sur toutes nos destinations » tempère Philippe Laurencon le directeur général.

Il n'empêche que dans les sommets, les taux d'occupation sont en avance de 10%. Nul besoin alors de faire des promotions pour remplir les chambres.

« Nos deux nouveaux produits, le Monte Bianco à Saint Gervais et le Hameau des Airelles à Montgenèvre affichent déjà complets » s'enthousiasme Sylvain Caucheteux, directeur commercial & marketing du groupe MMV.

Ces deux hôtels sont emblématiques de l'engouement actuel pour les résidences clubs. En effet, les TO vendent de plus en plus de clubs dotés de piscines chauffées, de spa, et d'activités pour les enfants.

Des hébergements très bien équipés qui s'inscrivent parfaitement dans cette tendance de montagne active et plurielle.

Les stations aussi l'ont bien compris et proposent désormais des cartes multi-activités, qui permettent de tester les différents équipements du domaine.

Tout ces éléments font grimper les dépenses des voyageurs. « Notre panier moyen est en augmentation de 10%, alors que la durée moyenne de séjour a tendance a baisser » confirme Sylvain Caucheteux chez MMV. Une bonne nouvelle pour les professionnels, dont la rentabilité repose en partie sur la vente des services additionnels.

Mais attention, on peut profiter du grand air des cimes sans forcément casser sa tirelire. D'après France Montagne, le panier moyen d'un séjour estival s'établit à 35€ par jour et par personne. « N'oublions pas que la randonnée, encore très pratiquée, est une activité gratuite» s'empresse de préciser Jean-Marc Silva, le directeur de l'association.

D'ailleurs, si les dépenses augmentent, elles restent tout de même très raisonnables par rapport à un séjour en bord de mer. Un argument fera mouche auprès des clients, toujours très soucieux de leur porte monnaie.

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