Denis Wathier, président de Thomas Cook France, nourrirait-il de nouvelles ambitions ?

Celui qui a succédé à Olivier de Nicola en mars 2007 (LIRE ) à la tête de TC France, serait-il sur le point de gravir un nouvel échelon au sein du groupe ?

En ligne de mire, après la France, l'Europe ne serait plus qu'à quelques pas. On dit que le patron de TC serait pressenti pour chapeauter le Vieux Continent Russie comprise.

Denis Wathier a d'ores et déjà un pied en dehors de l'Hexagone. En effet, en novembre dernier, il était nommé président du conseil d'administration d'une joint-venture créée avec le voyagiste russe VAO Intourist (LIRE ) tout en gardant les rênes de la structure française.

Mais la délicate conjoncture actuelle ne permet pas de chasser plusieurs lièvres à la fois. Si le président de TC quittait ses fonctions actuelles à la rentrée ou d'ici la fin de l'année, ce ne serait pas vraiment surprenant.

L'homme a démontré qu'il avait de l'ambition et les nerfs solides.

Son cursus en atteste : après le Club Méditerranée, Pierre et Vacances, Voyages-sncf.com et Maeva, son parcours professionnel l'a amené des postes de directeur marketing jusqu'à la tête de la filiale française du numéro 2 du tourisme en Europe.

Cette réussite personnelle ne vas pas sans remous. Denis Wathier, après avoir claqué la porte du SNAV, a pris la tête de l'UDiV, (Lire ), l'association des réseaux intégrés...

Dans sa besace également, un projet de fédération de l'ensemble des professionnels du tourisme. Un projet sur lequel travaillent d'arrache-pied le CETO et Anne Bouferguène (ancienne DG Jet tours), et qui serait mis sur les rails à la rentrée et au plus tard d'ici la fin de l'année.

Ceci étant, il est évident que de nouvelles fonctions au sein du groupe Thomas Cook pourraient éloigner Denis Wathier de ses préoccupations franco-françaises...

Il reste à savoir si la Fédé est un projet personnel, auquel cas on voit mal qui pourrait en prendre le relais... ou s'il s'agit pour le Groupe britannique d'une stratégie d'influence et de conquête de parts de marché, alors que son principal concurrent dans l'Hexagone est affaibli économiquement et moralement par le départ de son président J.-M. Siano

Dans ce dernier cas, le Snav va devoir faire une croix sur une trêve possible et continuer à croiser le fer avec le successeur du patron de Thomas Cook.

Le nom de Rachel Picard, actuelle directrice générale dléguée, est celui qui revient le plus souvent ...

Affaire à suivre !

Toute l'actualité avec TourMaGazine.fr