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Tourisme d'affaires: il faut se ressaisir

Publié le vendredi 09 mai 2008 lu 1468 fois

Le salon IMEX de Francfort est le rassemblement mondial de tous les professionnels du secteur MICE ( Meetings, Incentives, Congress and Events) . Or la dernière édition de ce salon tenue du 22 au 24 avril est venue souligner la déchéance du secteur MICE tunisien, ou du moins de sa promotion.

En effet, en l'absence d'une structure et d'une stratégie dédiées à ce secteur, la Tunisie se contente désormais de faire de la mauvaise figuration. Alors que tous nos concurrents montent en puissance sur ce salon, le stand tunisien fait de bric et de broc (éléments récupérés d'un autre stand) a été réduit à 42 m2 contre 200 m2 pour nos concurrents directs ( Egypte, Jordanie, Maroc et même Malte) sans parler de l'Espagne qui occupait près de 1000 m2 avec 100 exposants ( les congrès seuls génèrent annuellement 3,7 millions de clients en Espagne).

La responsabilité de cette farce que tout le monde déplore ( voir entretien ci-contre) est partagée par tous et en premier lieu par les professionnels, incapables d'une action concertée. Elle incombe aussi à l'ONTT qui n'a pas su ou pu remplacer le défunt TCB ( Tunisia Convention Bureau).

L'ONTT peine à fédérer autour de lui des professionnels qui préfèrent parfois acheter leurs propres stands ( ça coûte moins cher, disent-ils) au détriment de la visibilité de la destination. Il est donc plus que temps de mettre fin à cette situation autour des principes suivants:
-maintenir le rôle de l'ONTT en tant que fédérateur de l'offre tunisienne, car sur le marché du MICE on achète d'abord une destination et ensuite des prestations;
-Instaurer une réunion annuelle entre les professionnels et les représentants de l'ONTT autour d'une participation sur les trois salons qui comptent à l'heure actuelle, à savoir: Bedouk Paris en janvier, IMEX Francfort en avril et EIBTM Barcelone en novembre, pour décider du concept du stand et recueillir des engagements fermes des exposants.
- enfin , se donner un minimum de moyens financiers pour la promotion de ce marché. Il est plus qu'urgent d'instaurer un budget de promotion pour les congrès et incentives qui soit à la hauteur de notre potentiel et de nos ambitions.

Lotfi Mansour

Interview: M. Naceur Mani, directeur ONTT Allemagne" Nous sommes prêts à tout négocier"

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