Thomas Cook, chahuté en Bourse s'interroge sur son avenir et sa stratégie
Publié le dimanche 17 juillet 2011 lu 461 fois
En 170 ans d’existence, Thomas Cook en a connu d’autres. Et pourtant, les événements boursiers de la semaine dernière ont généré une série de scenarios contradictoires qui laisse les analystes dans le brouillard quant à l’avenir du groupe.

Ses estimations situent le bénéfice d’exploitation à 320 millions de livres, alors que l’année dernière, il était de 362 millions et que les analystes l’attendaient plutôt aux environs de 380 millions.
La sanction a été immédiate avec une chute de 28% de la valeur de l’action dans la journée.
La baisse a continué mercredi 13. Et jeudi 14, c’est une nouvelle chute de près de 16%. Ce qui situe la valeur du groupe à 700 millions de livres, soit à moins d’un tiers de ce qu’elle était il y a un an.
Et, face à une dette de 1,09 milliard, la situation est tendue.
Il n’empêche que les analystes de la City y vont de leurs scénarios pour sortir le groupe de l’ornière. Certains estiment que le Thomas Cook actuel pourrait faire l’objet d’une tentative de rachat ou bien d‘un démantellement.
D’autres le voient s’associer à TUI Travel pour, ensemble, se défendre contre les prises de parts de marché toujours plus importantes des agences en ligne.
D’autres encore le voient se rapprocher d’un transporteur low cost.
Pour mettre en commun les sièges et les chambres d’hôtels et répondre ainsi aux besoins des voyageurs de plus en plus indépendants qui négligent aujourd’hui de faire appel à un tour-opérateur.
Pour autant, Thomas Cook a encore quelques projets en cours de réalisation.
Jeudi, la joint-venture avec l’agence russe VAO Intourist annoncée en fin d'année dernière et que pilote Denis Wathier, a été officiellement signé.
Dans la foulée c’est un partenariat avec un spécialiste indien de la croisière, la société Inrun qui a été entériné samedi. Et un accord avec un leaser américain portant sur la livraison de six A 321-200 (deux en 2013 et quatre en 2014) a été scellé.
Enfin, il reste, en Grande-Bretagne, le projet de rapprochement avec les agences de voyages de Co-operative Travel et Midlands Co-opérative en cours d’examen par la Commission de la concurrence. Ce partenariat doublerait le nombre d’agences du groupe le portant à environ 1200.
Dernière décision en date si l‘on en croit la presse dominicale britannique, la mise en vente d’un certain nombre d’assets immobiliers, des hôtels et des bureaux pour faire rentrer 200 millions de livres d’argent frais.
Avec un ratio capital/dette plus équilibré, la prochaine échéance financière du 11 août où Thomas Cook révélera ses résultats pour les neuf mois de son exercice, devrait éviter un chahut boursier du même type que celui de la semaine dernière.
source: TourMag
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