Un plan de réduction des opérations était déjà dans les tuyaux, laissant à penser que la performance économique d’Air Berlin serait mauvaise au second trimestre. Contrairement aux deux grandes low cost anglo-saxonnes, Air Berlin a donc livré des résultats négatifs.

Malgré un chiffre d’affaires en hausse de 27,3% à 1,16 milliard d’euros, la perte opérationnelle s’accentue à -32,2 millions.

En cause, le prix du pétrole, la réduction des vols vers l’Afrique du Nord (20 millions de manque à gagner) et la nouvelle taxe aérienne allemande.

Joachim Hunold, le patron emblématique de la compagnie veut donc laisser l’exécutif à un autre membre du conseil d’administration, Hartmut Mehdorn (ex-Deutsche Bahn) à partir du 1er septembre.

Mais c’est bien lui qui, avant son retrait du management a décidé du plan de réduction des opérations pour l’hiver prochain. La compagnie prévoit ainsi de réduire sa capacité de 5% avec le retrait de huit appareils et l’annulation de 7500 vols. La cure d’amaigrissement continuera sur 2012.

Air Berlin va se retirer de certains aéroports régionaux pour concentrer ses opérations à partir des plates-formes de Berlin, Düsseldorf, Palma de Majorque et Vienne qui deviendra un hub à partir de l’hiver avec l’ouverture de plusieurs lignes vers l’Europe de l’Est.

La compagnie allemande supprime également plusieurs lignes déficitaires comme Stuttgart-Saint Péterbourg, Münster-Londres, Hanovre-Londres et Paris-Düsseldorf.

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