Etonnant ? Pas vraiment.

Force est de constater que l'industrie du tourisme a été l'une des grandes victimes de cet acte terroriste sans précédent, qui a ébranlé à jamais ses fondamentaux.

Cet acte aveugle dans lequel ont péri des milliers de victimes innocentes, a créé une véritable onde de choc planétaire.

Elle a eu, notamment, pour conséquence de métamorphoser profondément le transport aérien civil, l'une des composantes majeures de notre métier. On devait s'assurer qu'une telle barbarie n'aurait plus jamais lieu. Et on y a mis les moyens !

Mais sous couvert de sûreté et de sécurité, le 11 septembre 2001 est devenu, peu à peu, un moyen pour les compagnies et les aéroports de presser un peu plus le "citron" du consommateur.

Prendre ce moyen de transport s'avère quelquefois un véritable chemin de croix, avec des mesures tatillonnes et inutiles (qui ne dissuadent que le passager), police des frontières revêche, sociétés de surveillance à la formation (parfois) défaillante, consignes de sécurité pas toujours homogènes, portiques capricieux... j'en passe et pas des meilleures !

Bref, le 11 septembre 2001 n'a pas vraiment rendu service au tourisme et aux touristes. Mais laissons la parole à Jean-Louis Baroux qui retrace avec son talent habituel les post-syndrômes de cet évènement dans sa chronique. (LIRE)

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