« La responsabilité d’entreprise ? Tout le monde c’est ce que c’est, sans vraiment le savoir. » remarque Victoria Klahr, chargée de communication.

Pour que l’ensemble de ses salariés approfondissent le sujet de façon très concrète, le TO a organisé une ResponsabiliDay. Le temps d’une après-midi, les bureaux d’Ivry furent chamboulés pour laisser place à une dizaine d’ateliers.

Au rez-de-chaussée, le local syndical transformé en atelier Énergie rappelait au visiteur les règles de comportement responsable : impressions du papier recto-verso, extinction de la lumière à la fin de la journée…

Dans le jardin, le stand Recyclage présentait en avant-première les prochaines poubelles de tri sélectif. Sur un panneau géant baptisé « le mur des engagements », chacun pouvait écrire ses bonnes résolutions en matière d’environnement : « Je ne laisserai plus mes mégots dans la nature. »

À priori, rien d’extraordinaire à cela : la société civile nous rappelle assez souvent notre devoir citoyen.

En revanche, les entreprises s’approprient plus rarement ce concept. « Sans doute parce qu’il implique un message multidirectionnel. » explique Dolores Merino Cebrian, fraîchement nommée directrice Responsabilité d’entreprise Transat France.

« On ne peut se satisfaire d’une réponse toute faite ; pas plus qu’au service Clientèle qualité, que j’ai dirigé pendant 15 ans. » ajoute-t-elle.

Sur son atelier, Dolores Merino Cebrian rappelle les indicateurs internes développés en dix points. Ils concernent aussi bien la réduction des gaz à effet de serre, que la sensibilisation des clients à la protection du patrimoine naturel et culturel ou le renforcement de la satisfaction du personnel…

« Nous incitons les salariés à s’engager personnellement auprès de nos associations partenaires. Nous cherchons ainsi un ambassadeur pour promouvoir, au-delà de l’entreprise, l’action de SOS Villages d’Enfants. » confie Sabrina Ledru, directrice Développement RH.

Le TO favorise aussi les congés solidaires pour contribuer à l’action de Planète Urgence. Avec ECPAT France (End Child Prostitution in Asian Tourism), Transat donne des clés pour prévenir le tourisme sexuel. Les salariés tirent ainsi une certaine fierté à partager les valeurs de l’entreprise.

« Il y a partout un besoin d’éthique : à la production où nous tissons des liens affectifs avec nos destinations, chez nos partenaires hôteliers de plus en plus vigilants aux bonnes pratiques, mais aussi chez nos clients sensibles au développement durable. Petit à petit, tout le monde entre dans une démarche de certification qui ne dit pas son nom. » conclut Armelle Le Scaon, directrice de production Vacances Transat.

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