Entièrement réorganisée, avec un management plus présent et des décisions plus collégiales, Visit Europe/Visit France profite à plein des capacités d’achat de sa maison mère, Travel Europe.

« Cela nous assure du stock » souligne Pascale Gaston la directrice opérationnelle, en brossant la fiche économique du TO.

Un chiffre d’affaires en hausse de 15%, à 25M€, avec 37 000 clients, soit une progression de 4%, le tout pour une légère perte de 0,35M€, contre 0,5 M€ l’an dernier, dans une maison mère qui a terminé son exercice 2010-2011 avec un chiffre d’affaire à 100 M€ et 2 M€ de résultat net.

Fort de ce stock, de cette solidité financière et de ce management plus souple, le TO se sent suffisamment les mains libres pour proposer 750 vols au départ des différentes régions de France.

De quoi supporter efficacement des nouveautés 2011-2012 simples, mais efficaces et rassurantes, comme ses « Réveillons du Nouvel An » à Madère et en Croatie, ou ses circuits en Allemagne et en Europe centrale, avec son « Baiser de Gustav Klimt ».

La France, la Suisse, le Tyrol sont également au programme du TO qui entend mettre l’accent sur la thalasso, les escapades, où la production sera resserrée, et les Week-end dont Dubrovnick sera probablement l’un des vedettes, avec des départs de novembre à mars en vols réguliers.

Après le printemps arabe qui a réorienté les réservations, sur la France notamment, et la météo désastreuse du mois de juillet qui a freiné une destination France en hausse de 25% jusqu’en juin dernier, Pascale Gaston reste toutefois prudente sur les performances potentielles du TO en 2011-2012.

Dans les mois à venir, elle envisage sans doute le recrutement de 2 ou 3 personnes en province, mais n’escompte pas le retour à l’équilibre financier du TO avant mars 2013.

Pour y arriver, le TO fera des efforts de communication, en fêtant bientôt le 100 000 client groupe et le vainqueur de son challenge du meilleur chiffre d’affaires.

Mais ce qui devrait attirer très sûrement le client par les temps instables que nous connaissons, c’est l’offre assurance « zéro contrainte » qui donne la possibilité aux clients d’annuler leur voyage sans justificatif et sans autre frais que les frais de dossier jusqu’à la veille de leur départ.

Avec une telle proposition, sans surcoût réel et fortement marketing, Visit Europe /Visit France se met au diapason d’un marché qui devient de plus en plus allergique au risque.

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