Chercher le touriste… même en Chine

Chercher le touriste… même en Chine

Pour la quatrième année consécutive, une délégation de haut niveau, représentant l’ONTT et des professionnels du secteur et conduite par le directeur général de l’Office, M. Khaled Cheikh, vient de participer à l’un des plus prestigieux salons touristiques chinois, connu sous le nom de China International Travel Mart 2005 (CITM).
En plus du stand national sur le salon, l’accent a été mis sur les rencontres avec les professionnels chinois, les représentants de la presse locale et des voyagistes tiers, telles les compagnies aériennes comme la Qatar Airways, en mesure d’assurer une liaison entre la Chine et la Tunisie, via Doha.

Notons que le marché chinois fait l’objet d’une âpre concurrence entre la majorité des destinations touristiques à travers le monde en raison de son potentiel énorme. Il est en effet prévu que ce pays devienne le premier marché émetteur mondial d’ici 2020, avec plus de 100 millions de voyageurs, contre quelque 25 millions actuellement.
La Tunisie a réussi depuis l’année dernière à faire partie du club des pays classés par la Chine comme « destinations approuvées » par les autorités locales qui réglementent de près le secteur des voyages et attribue des quotas très précis.

Stratégie tunisienne

Dans ce contexte, l’ONTT a élaboré une stratégie promotionnelle à court et moyen-termes sur ce marché et une autre, à plus long-terme est en préparation. Dans l’immédiat, il est question d’intensifier la présence, surtout de nos professionnels, dans les salons touristiques chinois, l’adoption des supports promotionnels appropriés, l’invitation des voyagistes et journalistes chinois pour découvrir la richesse de notre offre et d’adapter cette offre aux attentes du touriste chinois.

A moyen terme, il convient de mieux étudier et cerner les besoins de ce touriste et ce que la concurrence lui propose, de cibler notre effort sur des catégories bien définies, de résoudre la difficulté du transport aérien et d’exploiter les Jeux Olympiques de Pékin en 2008 pour favoriser la promotion de la Tunisie.