« C’était un handicap de ne pas se trouver adossé à un partenaire local », explique Pascal de Izaguirre le président de Corsairfly d’autant que l’activité de la compagnie du groupe TUI est en forte progression sur cet axe avec, aujourd’hui, une part de marché estimée à 30% après avoir regagné 2 à 3 points cet été.

Le partenariat avec Air Antilles Express permettra dans un premier temps de coordonner les horaires des vols transatlantiques avec ceux opérés sur Saint Martin, et ce, quotidiennement.

Dans le même temps, Corsairfly qui assurait un vol direct sur Saint Martin deux fois par semaine en arrêtera l’exploitation en janvier prochain.

La desserte sera en code share pour les deux compagnies qui pourront la commercialiser selon le principe du « free flow ». Chaque compagnie gérera ses propres tarifs qui seront additionnés dans le cadre d’un vol avec transit.

Le volume de clients concernés pourrait atteindre 50 000 pax pour Saint Martin.

La desserte de Sainte-Lucie (une ouverture de ligne pour Air Antilles Express) sera opérée de la même façon via Fort de France. Même schéma pour Saint Bart via Pointe à Pitre.

Le président de Nouvelles Frontières compte également sur la possibilité d’offrir des combinés entre les différentes îles pour l’activité de tour operating.

Enfin, d’autres destinations sont à l’étude pour une future coopération renforcée : la République Dominicaine, Antigua, la Barbade.

Air Antilles Express qui a commencé ses opérations il y a huit ans selon un modèle low cost détient aujourd’hui une part de marché de 37% sur le transport régional antillais.

La commercialisation des sièges se fait en direct pour 70% du volume total et le plus souvent en dernière minute. Mais tous ses vols figurent sur les GDS et la compagnie est inscrite au BSP.

Air Antilles Express a transporté 250 000 pax en 2010.

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