De par sa situation, l'Azerbaïdjan a toujours occupé une place stratégique dans les relations internationales, le commerce et les échanges.

Au carrefour de l'Asie et de l'Europe, ce pays de 86 600 km2 et de 9 millions d'habitants, connait -en ces temps de crise mondiale- un essor économique certainement dû à ses revenus tirés du pétrole, du gaz et autres minerais.

A peine fêté le vingtième anniversaire de son indépendance, l'Azerbaïdjan entend bien désormais gagner en notoriété et promouvoir son image à l'étranger. Le secteur du tourisme, encore balbutiant, a donc été érigé en priorité nationale. L'objectif avoué étant de passer de 1,5 million de visiteurs par an à 3 millions d'ici 5 ans.

A y regarder de plus prés, cela n'a rien d'utopique tant on retrouve ici une palette d'atouts et une diversité touristique rare.

Imaginez un petit pays où l'on puisse skier l'hiver et randonner l'été (dans le Caucase),profiter des activités et de la plage sur 850 kms de côte, s'adonner au tourisme culturel -plus de 650 sites et la capitale Bakou-, faire du tourisme d'affaires ou partir sur des routes thématiques comme celle dédiée à Alexandre Dumas....

Ajoutez à cela une cuisine colorée avec des influences de pays d'orient, slaves et européens, un artisanat de grande qualité et vous aurez un petit aperçu de ce que viennent rechercher chaque année ici quelques petits milliers de français privilégiés.

Évidement, les infrastructures ne sont pas encore tout à fait au niveau. Mais la volonté politique étant là, la capacité hôtelière devrait vite aller en s'améliorant. Surtout dans la gamme intermédiaire car paradoxalement le pays est bien pourvu en 5 étoiles !

De grands projets sont appelés à sortir de terre comme la station de sports d'hiver de 20 000 lits de Shahdag, le resort balnéaire de Nabran et le village éco-touristique de Gilazi.

La formation des personnels (services hôteliers, guides-interprètes...) est également à l'ordre du jour, et viendra grandement améliorer les prestations.

La délégation azerbaïdjanaise présente cette semaine à Paris à l'occasion de l'IFTM Top Resa, s'est appuyée sur les bonnes relations économiques, diplomatiques et politiques nouées avec la France.

Assurément pénalisée en terme d'image et de notoriété auprès du grand public français à cause du persistant conflit avec l'Arménie, l'Azerbaïdjan a tenu à jouer la carte de la transparence devant les TO et autres voyagistes intéressés pour promouvoir la destination auprès de leurs clients.

Il a choisi par ailleurs l'agence Publy's communications dirigée par Julie Valette pour faire mieux connaître ses opportunités touristiques. La première étape s'avère pour le moins encourageante et a été unanimement saluée sur le salon.



Photo: les responsables azerbaïdjanais avaient emmené leurs danseurs pour animer stand et conférences.

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