Le Monténégro veut se développer tout en se préservant
Publié le jeudi 29 septembre 2011 lu 583 fois
Tel est le pari de l’OT du Monténégro, conscient de son potentiel naturel et désireux de maîtriser la multiplication des constructions hôtelières sur sa côte encore un peu sauvage.

« C’est aujourd’hui notre premier marché européen » dit Emil Kukalj, directeur communication, stratégie et développement de l’OT. Qui rajoute que le tourisme est bien la première industrie de son pays, avant même l’agriculture traditionnelle.
Les critères de séduction du pays bénéficient paradoxalement du retard pris dans le développement des infrastructures.
Cinq parcs nationaux couvrent 20% du territoire et la côte a pris un essor commercial relativement récent. Aussi le gouvernement tente-t-il d’éviter les pièges dans lesquels sont tombés ses proches voisins de l’ex-Yougoslavie, et d’accueillir de l’hôtellerie de haut niveau.
La montée en gamme des prestations est due à des investissements internationaux, comme ceux d’Aman Resort sur l’île de Sveti Stefan, ou ceux d’un milliardaire canadien, qui confierait à Banyan Tree la gestion d’un resort intégré sur l’île de Sveti Marko (démarrage cet automne).
Kempisky va s’implanter sur la côte, Hilton à Podgorica, la capitale, et des négociations sont en cours avec Marriott. Ce qui devrait augmenter la part du marché MICE dans la balance touristique.
Le Monténégro a inclus la notion d’écologie dans sa constitution dès 1992. Ce qui l’a amené à développer des activités plutôt nature et randonnée, plus de 5000 km de sentiers balisés, et à mettre en valeur son patrimoine culturel.
En exergue, trois sites naturels classés à l’Unesco, le parc de Durmitor, les fameuses bouches de Kotor et le canyon de Tara River, et la possibilité de quitter la plage pour rejoindre en moins de deux heures de route une des deux stations de ski récemment rénovées.
Dans les villes, le passant se promène entre les vestiges grecs et l’architecture ottomane, les dédales médiévaux et les églises œcuméniques où cohabitent en toute quiétude les cultes orthodoxes et catholiques, une spécificité dans ce coin des Balkans déchiré par les querelles religieuses.
Autant d’avantages que l’OT a décidé de mettre en avant dans sa communication, qu’il espère relayée par les professionnels. « Nous sommes optimistes », sourit Emil Kukalj. « C’est un marché de proximité très porteur pour vous. »
source: TourMag
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