Le projet de création d’une instance professionnelle unie face aux pouvoirs publics et/ou aux associations de consommateurs avance.

Mais par rapport au projet initial tel qu’il était présenté en décembre dernier par les trois membres fondateurs du premier projet de fédération : Ceto, Udiv, Level.com, le scénario a sensiblement bougé.

Ceci avec l’intégration, après les tractations que l’on sait, du SNAV.

Et les séances de travail de la commission de travail composée de huit administrateurs, s’enchaînent désormais au SNAV pour déterminer l’articulation de ce nouveau rassemblement. Il est acquis que l’on s’achemine aujourd’hui vers une construction en deux étapes.

Tout d’abord la constitution d’une fédération des métiers du tourisme (le mot n’est pas déposé et certains membres du SNAV parlent plutôt d’une union des opérateurs de tourisme) qui réunirait les distributeurs, les producteurs et les agences en ligne.

Cette construction basée sur le socle du SNAV donnera néanmoins une autonomie complète de fonctionnement aux différents métiers.

Et, détail primordial, il n’y aura plus une adhésion d’associations professionnelles mais une adhésion entreprises par entreprises.

Pour tenir le calendrier, ce premier projet sur lequel la commission de travail du SNAV continue de réfléchir devrait être terminé pour approbation par le conseil d’administration du syndicat en novembre - et par le Ceto, l'Udiv et Level.com.

D’après nos sources, si le principe de la présidence n’est pas encore définitivement déterminé entre élection ou présidence tournante, il semblerait qu’un consensus se dessine pour que Georges Colson assure le premier cette fonction.

Puis le second étage de la fusée pourra être libéré pour la création d’une confédération plus large réunissant les prestataires périphériques : compagnies aériennes, hôteliers et loueurs de voitures, résidences de tourisme, etc.

Là aussi ce sont les entreprises concernées et non plus les associations ou les syndicats professionnels qui décideront ou non de participer.

Pour la constitution de ce second volet, le calendrier reste plus flou.

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