Mieux prendre en compte la valeur économique du tourisme dans l’économie mondiale.

Tel est l’objectif de cette réunion du T 20, qui a rassemblé à Paris les décideurs touristiques du monde entier. Pour soutenir leurs arguments, ils ont tenu à rappeler quelques chiffres édifiants.

Le tourisme pèse directement 5% du PIB mondial et emploie plus de 100 millions de personnes à travers le monde.

En France, près d’un million de personnes travaillent dans 235 000 entreprises touristiques qui représentent plus de 7% du PIB. Le secteur est donc un acteur de premier ordre, mais trop souvent négligé.

« Il est temps que les dirigeants politiques reconnaissent son rôle, qu’ils le placent en haut des priorités politiques nationales pour maximiser son potentiel de croissance » déclare Antonio Tajani, vice-président de la commission européenne et responsable pour l’industrie et l'entrepreneuriat.

De son coté, Frédéric Lefebvre, le secrétaire d’état, a rappelé qu’en France, les crédits alloués au tourisme et proposés dans le projet de loi de finance 2012 s’élèvent à 1,9 milliard d’euros.

Il a également précisé que ce domaine a été l’un des premiers à renouer avec la croissance au niveau mondial, avec une progression de 7% en 2010 pour 940 millions de voyageurs.

Une reprise confirmée en 2011 avec une hausse de 5% au cours des huit premiers mois de l’année et la perspective d’atteindre 1 milliard de voyages transfrontaliers en 2012.

Quant aux analystes de l’OMT, ils tablent sur 1,8 milliard de touristes internationaux en 2030.

Afin d’harmoniser ces données chiffrées, l’OMT et l’OCDE comptent mettre en place un observatoire virtuel du tourisme l’année prochaine. D’ici là, il faut espérer que la crise boursière actuelle ne se propage pas au tourisme, et fasse chuter ces chiffres très optimistes.

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