Le Canada est une destination refuge et une valeur sûre en ces temps troublés.

C’est l’idée maîtresse sur laquelle est basée la stratégie de la compagnie canadienne Air Transat. Et elle se révèle juste, si l’on en croit les résultats engrangés sur la dernière saison été.

D’avril à octobre, la compagnie a mis en place 260 000 sièges entre la France et le Canada, une capacité en hausse de 7,5% sur l’ensemble des routes.

Et le résultat a été à la hauteur des espérances avec un coefficient de remplissage de 97% sur les lignes de Paris et de 94% sur les lignes de province.

Seul le mois d’octobre a nécessité quelques opérations de stimulation, notamment pour les vols de province, notamment de Lyon et Toulouse.

Des promotions qui se sont principalement écoulées en vente directe via le site de la compagnie et les agences en ligne.

La mollesse relative de la demande constatée sur octobre ne se prolonge pas sur le mois de novembre où 60% des sièges sont déjà vendus - un volume équivalent à celui de l’année dernière à la même date, ni sur décembre, déjà rempli à 50%.

Pourtant l’offre de l’hiver (novembre à fin mars) est conséquente avec un vol quotidien au départ de Paris sur Montréal assuré cinq fois par semaine par un A 330 et deux fois par un A 310.

L’A330 permet de rajouter 94 sièges par vol. Mieux encore, pour la période de Noël, du 22 décembre au 7 janvier, Air Transat assurera deux vols quotidiens sur cet axe.

Si le site de la compagnie réalise à lui seul 40% des ventes, les ventes via les GDS représentent un volume équivalent.

« Les ventes des agences en ligne représentaient près des trois quarts des ventes GDS, mais nos efforts commerciaux auprès des réseaux traditionnels portent leurs fruits.

La proportion de vols secs réalisés par les réseaux traditionnels est en augmentation constante », constate Lydia Morinaux, la directrice France d‘Air Transat.

A ce volume s’ajoutent les ventes de forfaits et les groupes gérés par Vacances Transat, le TO « maison ».

Quant à l’été 2012, le programme des vols de l’été 2011 sera reconduit quasiment à l’identique. Quelques modifications toutefois : une utilisation plus poussée des A 330, ce qui rajoutera de la capacité, et, à Marseille, une saison qui démarrera plus tôt à la demande générale : à Pâques au lieu de mai.

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