Les commerçant (et notamment les restaurateurs) du côté du Cap corse, pleuraient misère en août dernier :

"C'est plus ce que c'était mon bon monsieur. Les voitures on les voit passer mais elles ne s'arrêtent plus. A l'arrière tout le monde remplit les glacières et accélère devant les restaurants..."

D'accord, les commerçants, il faut en prendre et en laisser (beaucoup).

Mais tout de même... Les maires entendent-ils vraiment ces complaintes ? Ou leurs contribuables larmoient-ils uniquement pour apitoyer le chaland ?

En tout cas, pour les premiers la question est entendue :

« Le tarif passager à 1 euro et la voiture à 5 euros, c'est terminé. On ne doit plus financer cet afflux de touristes dont on n'a pas besoin et qui oblige les élus à sur dimensionner leurs stations d'épuration » affirmait un édile dans une réunion récente sur le transport maritime.

C'est net et sans bavures !

Mais du côté du transport aérien, on ne joue pas la même partition... Les responsables de l'ATC sont montés à Paris pour éviter que la desserte aérienne d'Air France et ses correspondances Nord-Sud ne zappent l'Ile.

Cela la couperait de la clientèle allemande, notamment en hors saison... Ah bon, parce qu'il y en a une ?

Bigre ! Va falloir qu'élus et techniciens accordent chants et guitares au risque de finir dans la cacophonie...

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