Nice a accueilli le 10e colloque des directeurs de 4 et 5 étoiles.

A quelques jours de la tenue à Cannes d’ILTM, le salon du tourisme de luxe, les salons du Negresco à Nice accueillait le 10e colloque des directeurs de 4 et 5 étoiles, un évènement incontournable pour les professionnels de l’hôtellerie.

Aujourd’hui, chaque établissement de cette catégorie doit viser l’excellence en proposant ce qui a de mieux non seulement en hébergement mais aussi en produit annexe que ce soit en gastronomie, en spas ou activités diverses, sans oublier la notion de services rendus au plus haut niveau.

Les thèmes des débats du colloque ont abordé la gestion et le partage des ressources humaines, l’amélioration de la compétence, l’utilisation des réseaux sociaux comme nouveau canal de vente, l’utilisation des moteurs de recherche ou encore les nouveaux codes du luxe…

Bref l’hôtellerie 4 et 5 étoiles en France doit toujours s’améliorer. Rien n’est acquis face à des destinations ailleurs dans le monde qui montent en gamme avec des produits hôteliers de type Resort de très grande capacité, d’offre globale et d’une qualité de service 24 h sur 24 qu’hélas l’hôtellerie française peut difficilement concurrencer malgré ses efforts.

La Côte d’Azur de Théoule à Menton recense 30 hôtels 5 étoiles. C’est la plus forte concentration en France et la force de frappe de la destination pour l’accueil d’une clientèle qui dépense.

Plus du tiers de la capacité hôtelière de la Côte d’Azur est située en 4 et 5 étoiles (près de 22 000 lits) pour 1,4 million de séjours (2010). Cannes recense à lui seul 3000 chambres en 4 et 5 étoiles.

Et la clientèle étrangère représente 60% des séjours de cette catégorie d’hôtels. La recette moyenne des chambres des hôtels 4 et 5 étoiles est de 245 euros par nuit, avec de nombreuses chambres et suites dont le prix de la nuit dépasse les 500 euros, voire plusieurs milliers d’euros.

La clientèle “luxe” dépense plus de 700 euros par jour et par personne, l’enjeu économique est majeur. Les grands groupes hôteliers investissent massivement dans les infrastructures touristiques azuréennes.

Pour exemple le Grand hôtel du Cap Ferrat s’offre pour ses 100 ans un lifting d’envergure pour près de 70 millions d’euros. Même montant pour les travaux du Carlton à Cannes en 2012.

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