On l’évoque à demi mot depuis quelques temps du côté du tarmac niçois.

Notamment après la visite fin 2010 d’un certain président Hu Jintao dont l’appareil a stationné sur les pistes.

Certains élus de retour de Chine depuis avaient même signalé les contacts pris avec certaines compagnies.

On en sait désormais un peu plus aujourd’hui.

A l’occasion des 20 ans du terminal fret de l’aéroport, la direction marketing a fait état d’une étude en cours.

Cette dernière précise que le nombre de passagers entre Nice et l’Asie Océanie via les hubs de Roissy, Francfort, Dubaï, Zurich et bien d’autres s’élève à près de 360.000 par an.

On sait par ailleurs que le nombre de touristes asiatiques, et notamment chinois, souhaitant se rendre sur la Côte d’azur devrait augmenter fortement.

Une autre étude réalisée par le service trafic de l’aéroport pour le compte de la compagnie asiatique, Air China, démontre qu’une ligne à raison de 5 fréquences hebdomadaires avec un A340 pourraient drainer annuellement 120.000 passagers avec un taux de remplissage de 80 % et au moins 7 ME de fret en soute.

Un trafic comparable aux vols quotidiens assurés actuellement par Emirates (Nice Dubaï) et Delta (Nice New York).

La direction marketing estime par ailleurs qu’il reste un potentiel de trafic de 240.000 passagers pour une seconde ligne sur les USA et au moins 730.000 en Europe en point à point (*)

(*) De quoi donner des idées à Air France dont le projet de base à Nice avec seulement 6 lignes dont certaines déjà très occupées ne semble pas avoir satisfait la demande des usagers de l’aéroport sur des destinations vers le Sud ou l’Est de l’Europe sans parler de la péninsule Ibérique, en dehors de Barcelone bien sûr où 6 compagnies (Iberia trois quotidiens, Spanair 6 hebdos, Easyjet 3 hebdos, Vueling 4 hebdos, Air France 3 hebdos) vont se disputer la clientèle. Nul doute deux ou trois devront se retirer.

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