Après quatre jours d’un mouvement de grève suivi par 90% des salariés, le conseil de surveillance et les délégués syndicaux du groupe FRAM sont parvenus à trouver un accord.

Le travail a donc pu reprendre samedi 17 décembre 2011 à FRAM Toulouse.

Les salariés grévistes réclamaient notamment le maintien de leur gratification annuelle qui avait été supprimée de manière unilatérale par leur direction.

Selon Laye Simaka, délégué syndical CGT de l’entreprise, les revendications ont abouti.

"La direction a accepté de verser 80% de la prime pour les catégories les moins élevées et 50% pour les salaires plus conséquents", se félicite-t-il.

La nomination d’un nouveau président du directoire de FRAM a certainement joué un rôle important dans l’avancée des négociations.

D’autant plus qu’Olivier de Nicola a participé à la fin des discussions, donnant aux salariés "la garantie de l’équité".

Il rencontrera à nouveau les représentants du personnel, mardi 20 décembre 2011, afin de négocier les modalités de versement de la gratification.

Une réunion qui permettra également de poser les jalons de la future organisation de l’entreprise.

Si le délégué CGT considère le nouveau président du directoire comme "un homme de son temps qui respecte les valeurs de FRAM auxquelles adhèrent les salariés, à savoir l’humain et le souci du client", il affirme également que tous les salariés resteront "vigilants" face à ses premières décisions.

Tous espèrent qu’il "prendra en compte les problèmes sociaux de l’entreprise et saura rétablir le dialogue dans de bonnes conditions."

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