Account Manager en développement hôtelier : un poste à responsabilité commerciale et opérationnelle
Publié le mardi 03 janvier 2012 lu 681 fois
Quels métiers choisir ? Avec les fiches métiers de TourMaG.com retrouvez toutes les informations utiles à votre orientation, avec en bonus le témoignage d'un professionnel. Cette semaine, découvrez : Account Manager en développement hôtelier.

Un Account Manager construit une relation commerciale saine avec les hôtels afin de garantir leur coopération et d’optimiser leurs performances.
Pour cela, il doit :
- Contracter de nouveaux hôtels dans sa région dédiée
- Assurer le contact avec tous ses hôtels et visiter les plus importants
- Négocier les contrats pour obtenir plus d'allotements et les meilleurs tarifs en fonction de la politique tarifaire de l’entreprise
- Résoudre les problématiques des hôteliers
- Accompagner et former les hôtels vis-à-vis du système online de l’entreprise
- Connaître et analyser le marché et l’évolution de la demande clientèle
- Assurer le service après-vente et la représentation de l’entreprise dans des manifestations ponctuelles
- Faire le reporting de son activité, statistiques et analyses
Bac +5 pour un poste à responsabilités
Apprentissage en alternance dans l’industrie hôtelière bienvenu
Anglais courant exigé
- Les relations avec les partenaires qui sont parfois de grandes chaînes hôtelières
- L’autonomie dans son organisation de travail
- Être à l’aise dans la prospection téléphonique et notamment le « cold calling »
- La maîtrise des logiciels utilisés dans l’industrie hôtelière et de la bureautique de base
- Connaître parfaitement le fonctionnement d’internet
- Une certaine expérience du développement d'affaires, comme 1 à 3 ans d'expérience de vente ou dans la fonction de gestionnaire de compte
- La maîtrise de l'anglais
Vous êtes aussi :
- Ouvert aux évolutions technologiques
- Souple et polyvalent
- Bon communicant et une bonne aptitude à l'argumentation commerciale
- Une grande faculté d’analyse
- Esprit d'équipe, motivé et flexible
Avec l’expérience, il peut aussi entrer chez un distributeur et être l’emarketing…

« J’ai commencé par deux ans en BTS tourisme, puis trois ans à l’ESCAET. J’ai compris très vite l’importance des solutions technologiques, et au fil des stages, j’ai développé des solutions pour les voyages d’affaires. Je suis entré chez Inter-Hotel il y a 3 ans et demi.
A l’époque, un petit volume d’affaires transitait par le call center, mais le système fonctionnait assez mal. Nous en avons changé. Aujourd’hui nous relions les hôtels de notre groupe à plus de 20 interfaces.
Mon rôle est de proposer cette connexion aux hôtels du réseau, sachant qu’ils sont à présent 550, avec la création de P’tit Dej Hotel et de Qualys-Hotel, et la fusion récente avec les Relais du Silence.
C’est une coopérative où chaque hôtelier est indépendant et décide de ses propres actions. Je suis donc amenée, entre autres, à gérer les promotions, à intervenir sur les bugs, et parfois sur le fonctionnement de la structure. On ne s’ennuie pas, chaque jour est différent.
Pour choisir ce métier, je recommande la patience et la persuasion, car la partie technologique n’est pas forcément la tasse de thé d’un hôtelier.
Il est surtout indispensable d’être pointu sur le fonctionnement d’internet et des nouvelles technologies, et d’avoir un bon esprit d’analyse. Un bac +5 me semble nécessaire, mais si on trouve un bon stage, on peut se former sur le tas en alternance avec un BTS. »

Chez Disney, avec Daguin à Pau, au Raphaël, en Relais & Châteaux, dans un casino… ce qui me fait une quinzaine d’années d’expérience avant d’arriver chez Fast Booking et aujourd’hui Bookassist.
C’est une carrière lente. On peut entrer dans ce métier après une bonne formation, car certaines écoles forment de mieux en mieux sur les nouvelles méthodes de commercialisation, mais j’encourage vraiment les gens à faire des stages. L’expérience amène la crédibilité.
Il faut avant tout être curieux, tenace, avoir une belle force de conviction vis-à-vis des clients comme en interne, et s’intéresser au secteur, à la concurrence.
Tous les comptes sont différents, il faut donc savoir trouver l’angle de travail qui convient à chacun pour avancer. C’est un job sans routine, qui donne une belle ouverture sur le monde et sur l’évolution des nouvelles technologies.
Il faut absolument être polyvalent, à l’écoute de toutes les nouveautés du marché. Nous sommes le pont entre le marché et la production, c’est aussi un rôle de conseil. »
source: TourMag
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