L’aéroport niçois capte déjà grâce à son réseau dense de destination (109 pour 59 compagnies) une clientèle italienne qui réside sur le littoral entre Vintimille et Savone.

Les services statistiques du terminal évaluent à 135.000 passagers annuels, ces Italiens de proximité qui empruntent l’avion à Nice plutôt qu’à Gênes, Turin ou Milan.

Parmi eux, 36 % habitent San Remo et Vintimille, 33% viennent d’Imperia et 17% de Gênes.

Ils empruntent l’avion pour affaires (37 %), pour le tourisme (35 %) ou la famille (28 %).

L’aéroport de Nice attire aussi une clientèle italienne qui ne réside pas dans la zone de chalandise.

leur nombre est estimé à 220.000 par an.

Il est donc fréquenté par 350.000 passagers de nationalité italienne chaque année.

Un chiffre qui reste modeste par rapport au trafic global 10,4 millions en 2011 et qui ne demande qu’à progresser.

D’autant que l’offre en lignes régulières vers l’Italie n’était pas suffisamment développée selon l’aéroport.

En 2011 le nombre de passagers sur ces lignes italiennes a atteint 304 729 (+15,1%) dont 287.256 (+18,2%) sur Rome qui a bénéficié de l’ouverture d’une ligne par Easyjet, 6.509 (-16,1%) sur Venise(défaillance de l’ex Baboo) et 5.389 (+22,3%) sur Olbia.

L’année 2012 s’annonce plus favorable avec les ouvertures sur Naples par Easyjet (3 fréquences hebdo) et Air France (2 fréquences hebdo).Rome sera desservie par 23 vols par semaine via Alitalia (2 quotidiens), Easyjet (quotidien) et Blu Express (2 vols par semaine).

Venise va pouvoir redécoller grâce à l’arrivée d’Easyjet (3 fréquences hebdo) et Air France (fréquences hebdo).

Selon les services statistiques le potentiel de cette ligne est évalué à 20.000 passagers. C’est du moins le trafic enregistré en 2010 via d’autres hubs au départ de Nice.

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