TUI France vise l'équilibre d'ici 3 ans, a annoncé Pascal de Izaguirre, patron de TUI France, dans une interview à la Tribune

Le groupe qui a fusionné l'ensemble des voyagistes le 1er janvier dernier, a mis en place un plan d'économie qui prévoit 400 licenciements. Les premiers départs sont attendus en juillet prochain.

Concernant la stratégie, Pascal de Izaguirre souhaite clarifier l'offre de toutes les marques : "C'est nécessaire au regard de l'évolution de la demande, des comportements de la clientèle.

TUI France va ainsi occuper tout le spectre du marché, du club de vacances au haut de gamme avec Tourinter par exemple et répondre à l'ensemble de la demande. Nous voulons devenir le leader sur le marché français, non seulement par la taille, mais aussi en termes de profitabilité, de capacité d'innovation.", précise t-il au quotidien.

L'objectif pour le groupe est pour l'heure de "se concentrer sur la fusion", "nous n'allons pas nous lancer dans des acquisitions" précise le patron de TUI France.

Si les réservations sont en baisse, avec un glissement vers les offres de dernière minute, TUI France note que l'Europe et le bassin méditerranéen "reviennent très forts".

Quant à Corsairfly, la compagnie clot fin septembre, "une très bonne année, en avance sur le plan de marché qui vise à un retour à l'équilibre en 2013." Toutefois compte tenu du contexte défavorable, le groupe estime qu'il sera difficile "de coller à la feuille de route."

Pascal de Izaguirre prévoit de nouvelles économies qui ne toucheront pas l'emploi, et annonce un changement de marque pour la compagnie, en juillet.

Il n'exclut pas, non plus, "des coopérations à terme", avec d'autres transporteurs.

"La crise permet des choses qui n'étaient pas réalisables jusqu'ici."

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