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Le Maroc refute l'impact négatif de l'open sky sur son tourisme

Publié le samedi 10 avril 2010 lu 3840 fois
Le Maroc refute l'impact négatif de l'open sky sur son tourisme

Le Maroc refute l'impact négatif de l'open sky sur son tourisme

Les difficultés que traverse la RAM exacerbent les critiques sur l'efficacité de la politique de l'Open Sky. Faut-il ou non ouvrir le ciel au risque de fragiliser le pavillon national ? Un débat qui fait aussi couler beaucoup d'encre en Tunisie actuellement. Le pays s'apprête à ouvrir le ciel à la concurrence à la fin de l'année.


Karim Ghellab, Conseil d’administration de l'ONDA au Maroc, mis en cause par un rapport de la Cour des Comptes, s'exprime sur la politique d'Open Sky et répond aux interrogations de notre confrère marocain L'Economiste.

"L’open sky a été un succès extraordinaire, rappelle-t-il, permettant de développer l’industrie touristique de manière extrêmement importante. Le transport aérien au Maroc c’est aujourd’hui près de 1.133 de fréquences hebdomadaires contre à peine 560 il y a quatre ans.

La capacité a donc pratiquement doublé et la moitié de croissance émane de capacités des low cost. L’autre moitié est attribuée à la réaction des compagnies aériennes régulières (RAM, Iberia, Air France...).

En clair, toute la croissance aérienne est due à la stimulation de l’open sky. L’effet augmentation du nombre de touristes n’est pas que le résultat de l’open sky bien entendu, mais aussi l’amélioration du marketing, des budgets de promotion.

L’effet capacité hôtelière y a contribué mais pas pour beaucoup si l’on excepte Marrakech. Ce dernier apport devrait néanmoins augmenter avec les nouvelles stations lancées ou en cours de lancement, Saïdia, Mazagan.

Ce qui est sûr c’est que la croissance n’a pas été tirée par le plan Azur mais par Vision 2010. Et même pour cette année, la situation du transport aérien n’est pas si mauvaise que cela. Nous affichons entre 1 et 2% de croissance alors que le secteur dans sa globalité est négatif.

Il ne faut pas se faire d’illusion, l’aérien n’est pas un secteur où l’on gagne beaucoup d’argent. La RAM a été jusqu’à cette année en croissance. Et pourtant des crises il y en a eu par le passé: grippe aviaire, SRAS, attentats... La compagnie a par ailleurs bien développé l’Afrique, constitué un hub.

Maintenant qu’elle est mise sous tension, l’Etat actionnaire doit prendre un certain nombre de mesures pour favoriser son développement. La réflexion se poursuit toujours à ce sujet entre notre département, le ministère des Finances, l’ONDA et la RAM pour identifier la meilleure option."
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