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Héliades présente : Poséïdon envoie de nouveaux "monstres" marins en Crète...

Publié le vendredi 27 janvier 2012 lu 420 fois
Partie en Crète, Aline s’immerge peu à peu dans la destination et nous faire vivre au jour le jour le quotidien du voyageur immobile. Voici le neuvième volet des aventures de notre Globe Trotteuse : "Poséïdon envoie de nouveaux "monstres" marins en Crète", avec le concours d'Héliades.
Héliades présente : Poséïdon envoie de nouveaux
Mes dorades pour riches (Voir : Payer et mourir on a toujours le temps... en Crète ! ) ont eu un effet inattendu.

La discussion avec mes nouveaux amis a d’abord porté sur le prix excessif de ces poissons. Mais la suite des commentaires m’a plongée dans des abîmes de stupéfaction.

"C’est normal, il n’y a plus de poissons sur nos côtes. 

Ils sont dévorés par une espèce de lapin-poisson toxique qui vient d’ailleurs, qui n’est même pas un poisson !

Il a des pattes et des dents et il détruit tout, les filets, tout !

Et il est intelligent en plus ! Il mange les poissons déjà attrapés sur une ligne en s’arrêtant juste avant l’hameçon !
"

Bon, mes camarades sont imbibés de raki, c’est une certitude, mais là, je les trouvais grandioses !

J’avais beau dessiner sur le calepin qui nous sert d’interprète quand je suis à court de mots (c’est fréquent !) tous les crocodiles, requins et autres tyrannosaures qui me venaient à l’esprit, ce poisson-lapin était toujours pire d’après eux !

J’ai donc essayé d’en savoir plus.

Des immigrés marins appelés "lessepsiens"
Héliades présente : Poséïdon envoie de nouveaux
Et bien, à quelques détails près, ils sont dans le vrai.

J’ai découvert pour ma part que prospéraient depuis peu en Méditerranée des immigrés marins que les scientifiques appellent des "lessepsiens".

Ces poissons ont profité de la brèche ouverte à Suez par le dit Ferdinand pour quitter les tropiques et s’installer dans nos eaux en cours de réchauffement.

En fait, mes conteurs font l’amalgame entre un siganus à l’épine dorsale venimeuse, mais qui ne mange que de l’herbe -- par contre il en dévore un maximum et peut priver les autres de ravitaillement ; et un lagocephalus sceleratus (il a bien une tête de lièvre) avec des dents, en effet capables de détruire les filets et notamment ceux des fermes aquacoles du nord de l’île.

Il semblerait que des échantillons du premier s’infiltrent même aujourd’hui dans les eaux marseillaises.

Après la sardine, un nouveau danger guette peut-être TourMaG.com…

Le mot du jour, exaïretikos, incroyable ! mais vrai.



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source: TourMag

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