« Laissons ce qui est fait avec la nouvelle loi et sa réglementation et allons de l'avant.... Je veux être le ministre des Français qui partent en vacances en France comme à l'Etranger. 

Et surtout ne... me demandez pas d'argent !».

Voilà en résumé une partie des propos tenus par le nouveau Secrétaire d’Etat au Tourisme Frédéric Lefebvre lors de sa rencontre avec Georges Colson...

Chacun connaît le président du SNAV. Son résumé à lui fut beaucoup plus circonstancié.

Ajoutons  que le courant semble être  passé entre les deux hommes comme sont passés quelques messages du type  responsabilité et valeur ajoutée des agences de voyages.

De son côté Frédéric Lefebvre souhaiterait notamment voir les professionnels du voyage  s’impliquer sur la prochaine plateforme internet « France » actuellement en chantier.

Une douzaine de métiers concernés par une même loi
Bientôt un référentiel AFNOR pour les adhérents
Vers un médiateur « Tourisme »

Lors de son point presse Georges Colson n’a pas éludé le sujet  d’une « Fédération du Tourisme ».

«  La loi a changé. Nous étions des agents de voyages exclusifs et  exercions notre activité sous le régime d'une licence. Nous sommes aujourd’hui immatriculés.

Dans la mesure où ils revendent des forfaits touristiques, nous nous retrouvons avec des hôteliers, des offices de tourisme, des transporteurs, des comités départementaux ou régionaux de tourisme.

Nous sommes une douzaine de métiers concernés par une même loi.  Ensemble durant 18 mois  nous avons travaillé sur ses textes. Le fait est là, nous avons de nombreux sujets transversaux .

J'ai d'ailleurs invité certains de leurs représentants à nos prochaines Rencontres de Louxor. Le SNAV est aujourd'hui légitime pour être partie prenante d'une fédération qui ne sera pas une usine à gaz ».

Georges Colson réfute en revanche la mise en place d'un deuxième syndicat des professionnels du tourisme.

« Je ne comprend pas les raisons d'un tel projet. Depuis la récente révision de ses statuts  notre  syndicat reconnaît tous les métiers de la distribution, des agences indépendantes à la grande distribution  en passant par les réseaux industriels ou volontaires.

Il en est de même pour les producteurs, des industriels aux tour-opérateurs traditionnels en passant par les groupistes.

De plus les métiers évoluent. Les producteurs distribuent, les distributeurs produisent. Tous sont représentés au SNAV. Rien ne justifie un syndicat bis ».

A propos de la valeur ajoutée des agences de voyages Georges Colson a évoqué le prochain référentiel SNAV/AFNOR qui engagera les agents de voyages à respecter un cahier des charges.

Au sein du syndicat un groupe y travaille depuis trois mois. Une première présentation devrait être faite à  Louxor.

Le président du SNAV est revenu sur les  difficultés rencontrées au cours de l’année  2010. « Nous sommes loin d’avoir retrouvé les chiffres de 2008 et 2007. A ce jour Noël est moyen… L’année se terminera étale ».

 Le nuage volcanique qui a fermé le ciel européen du 17 au 21 avril dernier laissera des traces sur les résultats des entreprises et dans le souvenir des consommateurs et de leurs associations.

Cet épisode  avait démontré l’utilité d’un service de médiation et, - a souligné Georges Colson -,  l’efficacité  d’une coopération entre le SNAV, le CETO et la FNAM -qui regroupe les compagnies aériennes françaises) face à l’association de consommateurs UFC Que Choisir.

« Pourquoi ne pas continuer à travailler ensemble » a ajouté le président du SNAV.  L’idée de mettre en place un médiateur « tourisme »  fait son chemin. Ce pourrait être pour les vacances estivales 2011.

Lors de la crise du volcan, le ministre Novelli avait appelé Thierry Baudier pour une mission gouvernementale temporaire au poste de médiateur.

De son côté le service juridique du SNAV avait tenu le même  rôle pour ses adhérents. Les résultats furent plutôt probants.

Rappelons que la médiation exige une série d’engagements (équité, neutralité, impartialité, confidentialité etc.) et que sa finalité est d’arriver à un consensus sans passer par un juge. Elle est gratuite pour le consommateur. Il reste donc à trouver l’homme ou la femme ainsi que le  financement.

A propos Thomas Cook ne laissera pas d’ardoise au SNAV. Il a payé ses cotisations 2010 et puis il est parti.

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