En 2011, le groupe CityVision a réalisé un chiffre d’affaires de 75 millions d'euros pour 1,6 million de clients.

La majorité de ces touristes, étrangers à 90 %, visite la France pour la première fois. Ils débarquent à Paris où ils séjournent, en moyenne, 3 nuits.

Dans ce court délai, ils veulent voir les monuments les plus emblématiques de la capitale. 14 % d’entre eux font une échappée à Versailles, 5 % à Giverny et 4 % à Disney ; les plus curieux vont jusqu’aux confins de la France.

Pour répondre aux attentes de ces clients âgés en moyenne de 45 ans, et qui ont besoin de se sentir sécurisés, CityVision a mis en place des dizaines de programmes d’excursions aux départs garantis.

Deux marques se partagent cette offre : les autocars Cityrama prennent en charge les individuels sur deux lieux de regroupement, à proximité des agences Rivoli et Pyramides.

Plus intimes, les minibus Paris Vision sont conduits par des guides interprètes qui prennent et déposent les clients dans leurs hôtels parisiens.

CityVision met à la disposition des plus indépendants, les bus à double étages Paris L’Opentour. Leurs 4 circuits dans Paris intra-muros sont jalonnés de 50 arrêts.

Les clients munis d’un pass montent ou descendent à leur fantaisie, tout en bénéficiant des informations des chauffeurs polyglottes. Ce produit Hop On Hop Off existe aussi à Lyon, Marseille et Nice.

Le groupe complète son offre avec les 3 bateaux restaurants de La Marina à Paris et avec son service de billetterie Cityrama Spectacles.

"Notre agence de billetterie nous permet d’ailleurs de monter des produits autour d’événements", confie Corrine Le Cam, directeur commercial et marketing de CityVision, dont l’agence réceptive Privatours offre un service sur-mesure B to B pour les groupes affaires et loisirs.

Bien qu’il reste délibérément ancré à Paris, CityVision n’en a pas moins l’ambition de devenir la référence de l’accueil touristique en France.

Pour les repeaters, il programme des expériences à vivre, tels des cours de cuisine ; il décline aussi les thématiques, comme une journée Lyon et Beaujolais en TGV.

"Le TGV en lui-même constitue d’ailleurs une attraction", souligne Richard Goblot, président de CityVision.

Pour soutenir ses ventes, CityVision, qui emploie entre 400 et 600 salariés selon les saisons, a aussi renforcé ses équipes commerciales à l’international et en France.

Il a également investi 300 000€ dans son nouveau site qui ouvrira fin mars.Sa plate-forme unique regroupera l’ensemble des produits brochure en 6 langues, avec un espace B to B et B to C.

"Nous voulons être présents, lorsque le client décide d’acheter une prestation sur Paris, qu’il réserve 6 mois à l’avance ou le jour même", conclut Richard Goblot.

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