Pour la seconde édition des Alpy Days, Travelfactory a vu les choses en grand.

Pas moins de 250 personnes ont été invitées aux Arcs 1950 le week-end dernier pour découvrir les joies de la montagne. Objectif : exorciser la destination.

En effet, la montagne en hiver, c’est un peu la bête noire des agents de voyage. « Organiser un séjour au ski est aujourd’hui un sacerdoce » assure Yariv Abehsera, le président de Travelfactory.

Il faut jongler entre la location du matériel, les différents types de forfaits, les activités des non-skieurs et les cours pour les enfants.

Coté hébergement, là encore rien n’est simple avec une quinzaine d’opérateurs qui se partagent le marché.

Pour s’y retrouver dans tout cela, rien de tel qu’une expérience en haute altitude.

Une grande première pour la moitié des agents présents, comme Nadia Das Neves, qui travaille dans l’agence ATP à Fontenay-sous-Bois .

« J’ai pu prendre mon premier cours de ski ce matin et tester la balade en raquettes l’après midi. J’ai désormais tous les arguments nécessaires pour convaincre le client réfractaire qui n’a jamais skié » se réjouit-elle.

Adriana Minchella, la présidente du CEDIV, a même fermé ses agences pour emmener ses employés dans cet éductour.

Travelfactory en a profité pour présenter son nouveau site B2B, disponible via H2O pour le réseau AS, ou par des codes sur l'espace pro.

Un outil efficace qui mâche le travail aux agents de voyage.

Il propose en effet des packages totalement modulables, du forfait à la location du matériel en passant par l’hébergement, ainsi que de nombreuses informations.

« Nous devons aider les agents, ils ne doivent plus avoir peur de répondre aux questions sur la montagne » assure Yariv Abehsera.

Pour compléter, Pierre&Vacances, l’hébergeur partenaire de l’éductour, a également proposé un nouvel e-learning sur ce thème.

Si l’ensemble des partenaires se donne autant de mal, c’est parce que la montagne est un produit à fort potentiel. En effet, seuls 4% des Français réservent leur séjour ski en ligne.

« Notre plus grand concurrent, c’est le C2C » assène Yariv Abehsera. Les clients utilisent le système D, se renseignent auprès de leurs amis ou récupèrent l’appartement de la grande tante dans l’espoir de faire des économies.

Pourtant, grâce aux prix négociés des packages, il est souvent plus intéressant de passer par une agence. Reste à convaincre les clients.

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