« Nous avons connu le meilleur été de notre histoire, nos équipes ayant réussi à générer d’excellents taux de remplissage sur le marché transatlantique, ce qui a permis de combler l’écart que nous avait laissé une saison d’hiver difficile.

En conséquence, nous terminons l’année sur une note très satisfaisante, avec une marge en forte augmentation sur l’an passé » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat dans un communiqué de presse.

Le Groupe a annoncé ses résultats pour l'exercice 2010. Le marge a atteint 127,6 millions de dollars canadiens, en hausse de 37 % par rapport à 93,4 millions de dollars en 2009. Le bénéfice net s'élève à 65,6 millions de dollars, contre 61,8 millions de dollars, un an auparavant.

Du côté des filiales européennes, comparativement à 2009, les revenus ont chuté de 43,3 millions de dollars (12,3 %) au cours de l’hiver, et ce, malgré une hausse du nombre de voyageurs de 18,7 %, souligne le communiqué.

Les activités européennes ont affiché une perte d’exploitation de 13,4 millions de dollars (4,3 %) pour l’hiver, par rapport à une perte d’exploitation de 9,5 millions de dollars (2,7 %) en 2009.

"Les conditions sont demeurées exigeantes sur le marché français du moyen-courrier, d’où une concurrence intense, le tout entraînant un impact défavorable sur la marge de Look Voyages."

« Au total, notre performance sur le marché transatlantique aura plus que compensé les impacts de la vive concurrence sur les destinations soleil au départ du Canada et moyen-courriers au départ de la France », a fait observer Denis Pétrin, chef de la direction financière.

Pour la saison estivale, les revenus des filiales européennes ont diminué de 18,8 millions de dollars (2,9 %) malgré une hausse du nombre de voyageurs de 4,6 %.

Cette diminution découle principalement de l’effet de la conversion en dollars canadiens des revenus de nos filiales européennes. Celles-ci ont affiché une marge de 53,8 millions de dollars (8,7 %) au cours de la saison estivale comparativement à 33,3 millions de dollars (5,2 %) en 2009.

Côté perspective sur le marché français, la capacité et les réservations moyen-courriers et long-courriers sont "substantiellement supérieures à celles de l’année précédente."

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