Conseil supérieur du tourisme: nécessité de développement de nouvelles activités touristiques

Conseil supérieur du tourisme: nécessité de développement de nouvelles activités touristiques

M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre, a présidé le Conseil supérieur du tourisme, en présence de plusieurs membres du gouvernement et des représentants de la profession.

Le Premier ministre a mis l'accent sur la dimension socio- économique du secteur du tourisme qui contribue à hauteur de 18% aux rentrées de devises, emploie 200.000 personnes et participe au rayonnement de la Tunisie et à son ouverture sur le reste du monde. Il a insisté sur la priorité dont jouit ce secteur dans le processus de développement du pays, soulignant que le Conseil supérieur du tourisme constitue un cadre approprié pour échanger les vues et s'informer des programmes engagés pour promouvoir le secteur.

Il a indiqué que la Tunisie œuvre, à travers les différents programmes et mesures adoptées, à accroître la contribution du secteur à la réalisation du taux de croissance prévu pour la prochaine décennie (2007-2016) et à promouvoir l'emploi et l'exportation. Il a souligné la nécessité de poursuivre la consolidation du secteur à travers la diversification du produit, le développement de nouvelles activités touristiques propres à attirer de nouvelles clientèles touristiques. Au nombre de ces créneaux, le Premier ministre a cité le tourisme culturel, le tourisme saharien, le tourisme thermal et le tourisme résidentiel.

Augmentation de 12% des recettes en devises Selon les indicateurs fournis à cette occasion, le secteur du tourisme a réalisé en 2005 des résultats positifs: une augmentation de 12% des recettes en devises et un accroissement de 6,4% du nombre des touristes. Durant le premier semestre 2006, les rentrées de devises, le nombre des nuitées et le taux d'occupation ont évolué, respectivement de 4,3%, 2,4% et 2,4 points.

Les participants ont évoqué les efforts déployés par toutes les parties concernées pour commercialiser les produits touristiques locaux et attirer un plus grand nombre de touristes, soulignant que plus de 150 demandes ont été formulées pour bénéficier du programme pilote de mise à niveau dont 94 demandes ont été examinées par le comité de pilotage du programme de mise à niveau. Sur ce total examiné, 65 ont reçu l'accord de principe pour entamer leur plan de mise à niveau.

Ils ont recommandé de fournir les ressources nécessaires pour financer l'investissement dans le secteur, réduire les coûts, encourager les hôteliers à adhérer au programme de mise à niveau et étendre les prestations de ce programme à l'environnement des unités hôtelières, l'ultime but étant d'améliorer la qualité du produit et de l'adapter aux normes en vigueur dans les destinations concurrentes.

Ils ont ajouté que la promotion de nouveaux produits susceptibles d'attirer une clientèle dépensière demeure tributaire de la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées d'autant plus que l'investissement dans l'écotourisme et le tourisme culturel a pour objectif de valoriser les ressources naturelles et le patrimoine civilisationnel du pays.