Sahel : les TO jettent l’éponge après les évènements du Niger
Publié le mardi 11 janvier 2011 lu 524 fois
Après l’enlèvement et l’assassinat de deux Français vendredi dernier au Niger, François Fillon a demandé aux TO de prendre leurs responsabilités. Un avertissement inutile, car tous ont décidé de se retirer.

Leur chef de file, Maurice Freund de Point Afrique, a décidé de suspendre ses activités dans la région après la mort des deux otages français au Niger.
Ses derniers vols sur Mopti (Mali) serviront à rapatrier les 1000 clients qui se trouvent encore sur place. «Je donne raison à François Fillon » lâche, dépité, Maurice Freund.
Une phrase surprenante de la part du directeur de Point Afrique, qui était l’un des derniers à défendre ces destinations.
Une bataille qui lui a coûté cher. Entre 2007 et 2010, l’entreprise est passée de 87 à 7 salariés, de onze à trois destinations et de 72 000 voyageurs à quelques centaines.
La couverture médiatique des évènements effrayent évidement les voyageurs, qui ne sont plus assez nombreux pour remplir un avion pour se rendre sur place.
Pourtant, lors des périodes de prospérité, la zone du Sahel accueillait 50 000 touristes qui faisaient vivre 200 000 personnes.
La décision des autorités est donc lourde de conséquences pour les populations locales, qui se retrouvent sans ressources.
Une opération très mal perçue par les populations locales, qui avait des relents de « néo-colonialisme » selon le directeur de Point Afrique.
« Suite à cet évènement, la stratégie d’Aqmi va évoluer. Il n’y aura plus d’enlèvements mais des attaques directes de Français par des snippers, jusqu’à Dakar» prédit-t-il.
En effet, les djihadistes appliquent la loi du talion : pour un combattant mort, un Français doit être tué. Une effrayante escalade de violence risque alors de se mettre en place.
Concernant la Mauritanie, le TO comptait 350 clients il y a trois ans et... zéro aujourd’hui. «Pourtant, le désert de l’Adrar est sûr» se désole Frédéric Giroir, le DG.
au pire je passe pour un irresponsable ]i».
Tous avaient pourtant espéré plus de finesse et de détails dans la classification des zones dangereuses.
«Nous militons pour un tourisme encadré sous contrôle dans des zones sûres comme Djanet en Algérie, l’Adrar en Mauritanie ou le pays Dogon » explique Frédéric Giroir le DG d’Atalante.
Une revendication qu’il pourra faire valoir lors de la rencontre prévue ce mercredi entre les TO et le ministère. Mais l’avenir semble bien sombre pour le tourisme dans cette partie de l’Afrique.
source: TourMag
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