Festival international de Douz

Publié le mercredi 27 décembre 2006 lu 22683 fois

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Le sahara tunisien continue sa fête.

Aux lendemains d’une célébration de taille de la Journée Nationale du Tourisme Saharien, le 12 Novembre dernier, à Tozeur et à Douz, les festivités à l’aube de la nouvelle année se poursuivent.

A la porte d’un Sahara aussi mystérieux qu’enchanteur, Douz a donné un nouveau rendez-vous à ses hôtes lors de la 39ème édition de son Festival International du Sahara qui se tient cette année du 24 au 27 Décembre.

En plus des participations classiques de l’Algérie, la Libye et l’Egypte, les dunes de sable envoûtantes de Douz charment pour la 1ère fois des artistes japonais qui prennent part à cette fête.

Les feux sont braqués sur les lieux à travers une présence massive de différents médias arabes, français et canadiens. Un point fort de cette édition est marqué par la participation d’une délégation officielle de la ville milanaise d’Hivernia.

La visite rentre dans le cadre d’un protocole de coopération signé entre Douz et son homologue italienne. A Douz, une équipe d’Hollandais est également en train de réaliser un documentaire sur le festival ainsi que la vie quotidienne de la population locale.

L’année précédente, la même équipe a réalisé un film aux portes de ce sahara intitulé « Douz, la lumière ». Au même temps que les spectacles habituels continuent sur la Place H’nich, les travaux du colloque « les trésors du sahara » dans le cadre de la Chair Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des religions se poursuivent.

L’objectif de cette rencontre étant de dévoiler plusieurs autres facettes d’un patrimoine exceptionnel. Ceci-dit, il est impératif de relooker ces festivals du sud tunisien. D’aucuns sont unanimes sur le contenu désuet et largement consommé de ces rendez-vous qui se ressemblent.

Certes, chaque année, on enregistre un nombre important de participants et de visiteurs. Mais, l’avenir de ce produit fort prometteur pour le tourisme tunisien est tributaire d’une meilleure exploitation des richesses de la région. Ce qui a marché hier doit absolument évoluer demain. Les idées ne manquent pas. Il suffit de creuser et se triturer les méninges en vue de trouver les solutions les plus efficaces.

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