Lors de la crise en Tunisie, le Quai d'Orsay (comme beaucoup d'autres) n'avait rien vu venir.

C'est presque par hasard que les voyagistes ont découvert que le Ministère des Affaires avait déconseillé la destination alors que ça bardait déjà sévère au pays du jasmin.

"Diplomatie" ou ratage ? On ne sait pas trop. Toujours est-il que Frédéric Lefèbvre, soi-même, secrétaire d'Etat au Tourisme, a reconnu que le MAE s'était planté dans les grandes largeurs vis-à-vis de la profession...

Va-t-on vers un bis repetita avec l'Egypte ? A l'heure où nous couchons ces lignes sur l'écran (mercredi 18h16 ), le dernier avis aux voyageurs sur l'Egypte date du 4 janvier 2011 et évoque... l'attentat de l’église copte à Alexandrie !

Pendant qu'on s'étripe et qu'on arrête à tire larigot des opposant dans les rues du Caire, pas une ligne d'avertissement sur la situation. Est-ce bien sérieux ?

Pendant ce temps nos amis belges, bien plus constants et soucieux du bien être de leurs concitoyens, les préviennent que "la situation peut changer d'un jour à l'autre" et qu'il doivent "s'informer quotidiennement près de leur hôtel ou de leur tour opérateur".

Ceci même si "Dans les régions touristiques, la sécurité est garantie."
Mais alors qu'est-ce qui se passe au Quai d'Orsay ? Pourquoi ce comportement erratique ? Y-a-t'il pénurie de personnel ou des consignes de prudence ?

On se le demande, car ce manque de réactivité frise l'incompétence. Errare humanum est, perseverare...

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