Tunisie, Egypte : un préjudice plus lourd que le nuage volcanique ?
Publié le lundi 31 janvier 2011 lu 468 fois
La Tunisie puis quelques jours plus tard l'Egypte retirées des ventes représenteront un manque à gagner considérable pour les agences de voyages. Interrogé à ce sujet Georges Colson n'a pas donné de chiffres. Il est encore trop tôt mais le cumul des deux destinations représentent déjà des milliers de clients.
« Beaucoup de clients ont annulé et nous observons un replis des ventes d'été sur le Bassin Méditerranéen, alors que la saison était bien engagée.
Pour la Tunisie, beaucoup reportent leur voyage sur d'autres destinations, le Maroc, les Canaries, l'Espagne, encore faut-il trouver les mêmes fourchettes de prix. Le balnéaire au bord de la Mer Rouge en Egypte peut lui aussi être reporté sur des destinations « refuges ». La Haute Egypte qui représente près de 50 % des voyages vendus n'a pas d'alternative ».
Le président du SNAV craint des conséquences sociales sur les entreprises françaises. A l'entendre, si la situation ne se rétablissait pas rapidement, le préjudice financier des voyagistes et de la distribution pourrait aller au-delà de celui provoqué par le nuage volcanique et la fermeture du ciel européen.
Toute la profession a les yeux rivés sur la rubrique « Conseils aux Voyageurs » du Quai d'Orsay et chacun d'espérer la fin du couvre-feu tunisien car c'est bien lui qui aujourd'hui reste le frein majeur pour une reprise du trafic touristique.
De son côté les professionnels tunisiens du tourisme et de l'hôtellerie subissent un chômage technique aux lourdes conséquences économiques.
Pas vraiment de commentaires sur le contenu de leurs échanges. Sûr, ils ont parlé « fédération » peut être même « union ».
La fédération des opérateurs de tourisme immatriculés par les services d'Atout France défendue par Georges Colson semble suivre son chemin. « Nous engageons une étude sur le poids financier des différents acteurs régis dorénavant par la loi de juillet 2009 ».
Rappelons que les opérateurs de tourisme immatriculés regroupent, outre les producteurs et distributeurs adhérant ou non au SNAV, au CETO ou l'APST, les Comités Régionaux et Départementaux du Tourisme, la Fédération Loisirs Accueil de France, les Offices de Tourisme, l'Union Nationale des Associations de Tourisme et de Plein Air (UNAT), la branche « tourisme » (ex SNET) des autocaristes représentés par la Fédération Nationale du Transport des Voyageurs (FNTV), l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) (UMIH), l'Association des agences de Communication événementielle (ANAE).
Ils ont aussi parlé « Union » ou plutôt « UDIV ». En évoquant le sujet Georges Colson a souligné que, hors Thomas Cook, les réseaux de distribution ralliés l'UDIV, à savoir Carrefour Voyages, Leclerc Voyages, Nouvelles Frontières, Carlson Wagonlit Travel, adhéraient bien au SNAV ainsi que les deux opérateurs France que sont Pierre & Vacances et Lagrange.
L'épisode du nuage volcanique aura toutefois permis une avancée inédite dans les relations souvent houleuses qui opposent les professionnels du tourisme aux associations de consommateurs.
Les premiers, représentés par le CETO, le SNAV et la FNAM (qui regroupe les compagnies aériennes françaises) avaient trouvé un accord avec UFC Que Choisir et signé un protocole.
Ce protocole prenait en compte les mesures concernant les vols secs et les voyages à forfait. Le lobby des consommateurs semblait avoir compris combien cet événement imprévisible qui avait pénalisé les vacanciers avait aussi lourdement touché financièrement les professionnels du tourisme.
Le SNAV, le CETO et la FNAM mettaient alors en place une commission de conciliation. Aujourd'hui, les mêmes s'emploient pour créer leur propre service de médiation. Un « médiateur tourisme » sera donc choisi d'ici fin avril 2011 et rémunéré par les trois entités.
L'usage veut que ce soit une personne impartiale et neutre, indépendante des associations de consommateurs et de professionnels.
Son rôle est de trouver des solutions pacifiques aux différends et d'engager les parties vers un règlement amiable des litiges.
source: TourMag
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