Léa et les voyagistes : "Je vous ai tant aimés... mais finirai vieille fille !
Publié le lundi 07 février 2011 lu 494 fois
Léa amoureuse.... mais toujours célibataire. Pour cette Saint Valentin, elle déclare sa flamme un peu, beaucoup, à la folie, passionnément. Comme ses amoureux, les voyagistes, elle les a tous aimés... et tous quittés !

L'autre jour, disais-je, ma copine Emilie (qui est agent immobilier et qui a une vie amoureuse au moins aussi compliquée que la mienne) déclarait très sérieusement en parlant de son dernier amoureux : « non, vraiment, ce type était comme une petite maison de famille vers laquelle on aimer passer des week-ends… jolie, mais délabrée » et qu’au quotidien, elle aspirait à « quelque chose de plus confortable et rassurant ».
J’ai bien aimé cette jolie image. On était censées être en vacances, on parlait de mecs en buvant du lait de coco et des jus d’ananas devant une mer turquoise… et puis voilà : tout revenait au bureau… moi, j’ai comparé mes ex à des tour-operators, mais mes copines n’ont rien compris de mes blagues…
J’espère que vous, mes sœurs, vous saurez les apprécier.
Commençons par le commencement...
Après, il y a eu Laurent... et Xavier
Benjamin, c’était Nosylis et Marc, Rev.Vacances...
Alexandre, c’était Jet Tours et Thierry, Marmara...
J'ai été cougar !
Malgré son accent rocailleux, son air un peu mal dégrossi, il sentait bon le terroir. C’était le premier de la classe. Il manquait un peu de fantaisie, mais il était là, en tête de gondole et il était accessible. En plus, je comprenais bien comment il fonctionnait…
Et puis vraiment, il s’imposait comme une évidence. Et puis, il était pratique : il venait me chercher chez moi… (avec une mobylette bricolée, mais il venait…)
Alors voilà, Olivier a été le premier et c’était bien avant que FRAM adopte son nouveau slogan « le plaisir en grand ».
Heureusement pour lui, parce que j’aurais attaqué pour publicité mensongère.
Laurent était ainsi : jeune collaborateur plein d’avenir dans un cabinet d’avocats, Laurent était au cabinet (ça aussi j’aime beaucoup comme expression) de 8h à 22h tous les jours.
Mais quand il finissait par s’arracher à ses dossiers, c’était le grand jeu : restau’ tous les soirs, puis bars branchés et boites de nuit… à ce rythme là, pour tenir, je devais dormir de 19h à 22h, en rentrant de l’agence pour tenir le coup.
On sortait de boite à 4 heures du mat’ et il se relevait à 7 heures ! A la fin de l’été, j’étais usée, desséchée, j’avais pris 10 ans…
Autant dire qu’il a tenu aussi longtemps que les clubs Oyyo : une petite saison.
Les copines le regardaient comme un beau produit : il était joli, toujours tiré à quatre épingles, il avait une jolie peau et un sourire éclatant. Sa plus-value culturelle faisait très bien dans les salons (celui là, c’était pas comme Laurent et Olivier : on pouvait même le présenter à la famille…)
Et puis voilà, un jour, après avoir été amoureuse pendant deux ans, vous vous réveillez, et vous trouvez que c’est un joli produit, mais sans rien d’exceptionnel, aucune véritable valeur ajoutée. En plus, il devenait un peu vieux et chiant. Poussiéreux…
Et faute de pouvoir renouveler le produit, autant passer à une autre marque.
Grosse erreur : Benjamin était très impressionnant au premier regard… mais si l’emballage en jetait, il n’y avait rien à l’intérieur… même pas la caution culturelle d’un Xavier...
Benjamin, c’était une coquille vide : un joli paquet qui enveloppait du vent… On ne reste pas avec un mec juste parce qu’il « fait luxe ». Benjamin, c’était Nosylis. Ben… il a fait faillite…
Au premier abord, il avait une personnalité. Pas très flexible ni original, mais on pouvait trouver chez lui l’essentiel.
Au fond, Marc, c’était Rev Vacances. Et puis, je me suis rendue compte que le problème n’était pas seulement son manque d’originalité : sous des airs d’exhaustivité dans le classique, il n’y avait rien à lui.
Marc était juste un agrégateur de contenus : une copie des autres. Next !
Alexandre, c’était Jet Tours, dont l’agence avait pris l’enseigne. Dés notre rencontre, ma personnalité a été complètement effacée (j’étais devenue sa chose, il avait demandé qu’on m’appelle « Madame Alexandre ».
Le problème, c’est que son téléphone était toujours en dérangement, et que quand par hasard, j’arrivais à le joindre, il dysfonctionnait de partout. Il a été mis sous tutelle d’une vieille lady anglaise qui m’a interdit de le revoir.
J’ai beaucoup pleuré parce que c’est la première fois que je me faisais plaquer… et pas avec élégance en plus… mais avec un peu de recul, je me suis rendue compte que j’étais tombée amoureuse de l’Alexandre du début, l’ancienne formule… (il était splendide au début, comment a-t-il pu devenir vide de sens en si peu de temps ?) et que depuis que cette Madame Cook lui avait mis le grappin dessus, il ne valait plus rien.
Adios, sans regret !
Thierry était accessible, gentil, facile à comprendre… au début de notre relation, c’était un régal.
Sa cuisine était simple mais généreuse. Son humour était parfois un peu lourd, mais il avait l’air d’être un vrai gentil… (alors qu’en fait, c‘est un salaud).
Natation, rando et surtout tennis, Thierry était sportif (parfois un peu trop), mais quand venait le soir, il avait le sens de la fête sans en rajouter…
Thierry était un excellent d’un rapport qualité-prix : Thierry, c’était Marmara.
Le problème avec ce genre de produit, c’est qu’il ne supporte pas le moindre grain de sable.
A la première engueulade, il m’a menacée de me quitter, en me disant qu’il pouvait très bien se débrouiller tout seul… Et puis, question ponctualité, ça n’était pas merveilleux : sans arrêt, il annulait nos rendez-vous pour me « re-convoquer » (quelle jolie expression…) et puis dés que je m’étais organisée pour être au deuxième rendez-vous, il annulait la re-convocation pour me demander de me présenter à l’horaire initial.
Il m’a fatiguée… mais il me manque.
Je les ai testés, je leur ai appris plein de trucs qu’ils ne connaissaient pas… mais ils manquaient de maturité et de solidité.
Alors à quoi bon avoir un mec qui n’en est même pas complètement un vrai ?
Depuis, je suis à la fois célibataire et consommatrice.
Célibataire, parce que je refuse de m’engager avec un tour-operator (euh… un mec). C’est parce qu’aucun ne m’apporte tout ce dont j’ai besoin : être à la fois courtisée, étonnée et rassurée…
Consommatrice, parce que je picore à gauche et à droite…
Mais j’avoue de plus en plus arriver à me débrouiller toute seule. Au moins, si je n’y arrive pas, c’est de ma faute et uniquement de ma faute…
Les mecs, à la réflexion, je vous ai tous aimés… sincèrement, avec fougue, mais vous m’avez tous déçue. Désormais, mon choix est fait : je préfère être seule (avec mes copines) que mal accompagnée.
source: TourMag
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