Le mariage entre Relais & Châteaux et Voyageurs du Monde a tout pour plaire aux voyageurs les plus exigeants.

« Nous avons remarqué que 25% de nos clients utilisaient notre site internet pour construire des itinéraires » explique Jaume Tapiès, le président de Relais & Châteaux.

« Mais si nous connaissons parfaitement notre métier d'hôteliers restaurateurs, il n'en va pas de même pour le conseil en voyage. Il nous fallait donc trouver un partenaire ».

Alors qu'autrefois les voyageurs s'installaient dans un Relais&Châteaux sans jamais en sortir, ils ont aujourd'hui soif de découvertes.

C'est ici qu'intervient Voyageurs du Monde, en qualité de consultant, pour proposer des séjours sur mesure avec un hébergement dans les établissements de la collection.

Jean-François Rial, le PDG de Voyageurs du Monde est très enthousiaste sur ce partenariat.

« Beaucoup de Relais & Châteaux refusaient d'être distribués par un TO, car il imaginent une logique de chaîne et d'allotement, totalement opposée à leur identité ».

VDM va donc récupérer de nouvelles adresses et capter une nouvelle clientèle. Car tous ceux qui appelleront la centrale de réservation des Relais & Châteaux seront redirigés vers la sienne.

Pour l'instant, une quarantaine de séjours sont proposés, une sorte de base de travail pour construire par la suite un produit unique et sur mesure.

On retiendra notamment ce voyage dans le Japon traditionnel, en Ryokan et Onsens, ou encore ce circuit gourmand en Nouvelle-Zélande, autour de l'œnologie et des plaisirs de la table.

Ce partenariat rapproche deux opérateurs du tourisme haut de gamme, qui ont réalisé de très belles performances l'année dernière : +8% pour Relais & Châteaux et +10% pour Voyageurs.

Mais les évènements politiques qui secouent la Méditerranée Islamique inquiètent Jean-François Rial, qui craint un amalgame.

« L'Indonésie est en chute de 20%. La Turquie accuse aussi une forte baisse. Toutes les destinations musulmanes sont touchées » se désole le directeur.

Il estime que la Libye sera la clé pour sortir de cette crise. « Tant que nous verrons des images de roquettes et de morts dans ce pays, la situation ne pourra pas s'améliorer  ».

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