Conseil Exécutif des Réceptifs : chronique d'une mort annoncée...
Publié le mercredi 16 mars 2011 lu 523 fois
Un an après la décision du SNAV de fusionner les réceptifs et les producteurs, le Conseil Exécutif des Réceptifs s'est réuni pour la dernière fois hier soir, dans une ambiance un peu mélancolique. L'occasion pour ses membres d'exprimer leurs interrogations et inquiétudes quant à l'avenir de leur profession.

Elle avait gagné son autonomie en 2007, pour se la voir retirer trois ans après. « Je déplore cette décision mais je m'incline devant la majorité » soupire Bernard Garcia, de Pyrène Voyages.
Dans l'assemblée, ils sont nombreux à partager son point de vue, à refuser cette fusion voulue par George Colson.
« Il pense que la famille des producteurs en sortira renforcée mais je ne suis pas de cet avis » poursuit Bernard Garcia.
« Il faut être lucide, les entreprises réceptives ont une structure modeste d'où la difficulté de les fédérer. Dans ma région de Nice, beaucoup d'entre elles ne sont pas au SNAV » explique Brigitte Bailet candidate aux élections DMC.
Ils devraient être les premiers concernés par la nouvelle charte d'accueil des touristes, voulue par Frédéric Lefebvre. Mais le secrétaire d'état n'a pas eu l'idée de les associer à son action.
En effet, ce sont eux qui sont confrontés chaque jour aux touristes étrangers, qui font entrer des devises en France. Ils s'expliquent d'autant plus difficilement ce mépris des pouvoirs publics.
« Nous allons devoir inventer un nouveau modèle » avance Brigitte Bailet. Ils imaginent déjà les problèmes lors des réunions, car les sujets abordés ne concerneront pas forcément l'ensemble des participants.
En effet, les réceptifs ont de nombreuses revendications à faire valoir, qui ne concernent pas les autres producteurs, à commencer par la TVA, surnommée la double peine.
« Il faudrait trouver un système pour ne pas la payer une fois sur la marge et une seconde fois sur les produits achetés » explique Marc Delannoy, président du club des réceptifs Parfums de France.
Autre récrimination, la concurrence « déloyale » de certaines structures institutionnelles ou des agences évènementielles, qui ne sont pas immatriculées et donc pas soumises aux même charges.
Pourtant, il est parfois possible de vivre en bonne intelligence avec les CRT et CDT. « Nous devons utiliser les fonds publics dédiés à la promotion d'une région pour mieux commercialiser ce territoire » avance Marc Delannoy.
Par exemple, dans sa ville de Lille, l'office de tourisme vend les produits qu'il a crée. Une synergie positive qui devrait s'appliquer plus souvent, afin de redonner au réceptif toute la place qu'il mérite.
source: TourMag
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