L'IEFT : comment former de bon professionnels ?
Publié le mardi 22 mars 2011 lu 569 fois
L'école de tourisme IEFT a organisé début mars sa première table ronde, réunissant professionnels, étudiants et enseignants. L'occasion d'un long débat sur les besoins des entreprises en matière de formation des jeunes étudiants.

Pourtant, leur collaboration est indispensable afin de créer les programmes pédagogiques qui formeront les professionnels de demain.
Pour mieux comprendre les besoins de la profession, l'IEFT a invité six professionnels eux à venir exprimer leurs attentes, face à un public d'enseignants d'étudiants et de partenaires.
Première requête : la durée du stage. « L'idéal serait une année de césure en temps complet » assure Barbara Guérin, la directrice marketing de Lastminute.com.
En effet, le rythme de l'alternance, 3 jours en entreprise et 2 jours à l'école, ne leur semble pas forcément très pertinent. « L'étudiant ne sait plus où il habite » estime Jean-Marc Agnes, gérant de My appartement in Paris.
Mais dans ce cas de figure, il faudrait veiller à une corrélation entre le sujet traité en cours et les missions réalisées au sein de l'entreprise. Une harmonie pas forcément évidente à mettre en place, surtout du coté de l'école.
On fustige en vrac leur manque de recul, de lucidité, leur incapacité à manier des donnés économiques, à construire un business plan... « Trop de stagiaires arrivent chez nous et veulent immédiatement devenir chef de produit ! » sourit Samy Bailly, responsable de Nouvelles Frontières Aventures.
Mais le tableau n'est pas si noir et les échanges vont parfois dans les deux sens. « J'incite les étudiants à me faire part du contenu de leur formation pour l'appliquer à l'entreprise, car ils ont un regard extérieur intéressant » assure Frédéric Porte, directeur des opérations du groupe Cityrama.
« Chez nous, ils sont immédiatement responsabilisés, ils deviennent des membres à part entière de l'entreprise et participent même au plan d'intéressement » ajoute Jean-Marc Agnes.
« Le monde du web avec les applications mobiles évoluent très vite. Les jeunes peuvent nous apporter un éclairage et une valeur ajoutée » renchérit Frédéric Porte.
« Nous privilégions les étudiants qui s'intéressent à internet, qui ont un blog ou qui connaissent le langage HTLM » explique Barbara Guérin de Lastminute. Elle regrette en effet que le marketing web soit peu enseigné en classe, alors que c'est un métier d'avenir.
L'indépendance est également fortement appréciée.
« Nous cherchons des personnes autonomes pour qu'elles jouent immédiatement un rôle opérationnel, du réceptif au commercial » poursuit Jean-Marc Agnes.
Il faut être capable de conceptualiser une problématique, d'avoir un bon relationnel avec les clients et de parler anglais. « Nos étudiants doivent être flexibles disponibles curieux et passionnés » résume Samy Bailly.
Enfin, on peut faire une croix sur ses week-ends, la présence en entreprise le samedi étant quasiment incontournable, notamment dans l'accueil ou la vente.
C'est à ce prix que l'on pourra décrocher son stage et peut être à terme espérer un contrat.
source: TourMag
Escapades

Les Fondouks de Djerba
Les Fondouks (caravansérails) sont de somptueux monuments historiques. Ces derniers régnaient...

Le lac d’Ofar et ses vestiges préhistoriques
Le lac d’Ofar dénommé El Bahr Esseghir situé sur le plateau sableux de Rass Taguermess....

SPA «Bains berbères » à Tamerza Palace: un hymne au bien être...
Un nouveau centre SPA très haut de gamme vient d’embellir davantage la vitrine des produits...

24 heures au Caire!
Déjà, dans l’avion affrété spécialement pour transporter les hôtes distingués de Koral...
Revue de Presse
FlowersWay tisse sa toile entre les agents locaux du tourisme
Entre la nouvelle version du site web et un objectif de 300 000 visiteurs uniques par mois fi......
Palais des Congrès : le Chargé de développement commercial doit...
Quels métiers choisir ? Avec les fiches métiers de TourMaG.com, retrouvez toutes les...
Gros sièges pour obèses : une vingtaine de compagnies seraient...
Pas de communication officielle chez Airbus sur le sujet mais la presse internationale bruisse...
SNAV : un label « tourisme durable » dans les starting blocks
Après avoir réalisé le Livre Vert du tourisme, la Commission « Tourisme durable » du SNAV...