Les différents mouvements du printemps arabe, le Japon, la Libye autant d’évènements anxiogènes qui n’incitent pas à quitter son cocon douillet même pour choisir un forfait où l’on sait que toutes les mesures de sécurité sont garanties.

C’est en tous cas la tendance générale vérifiée auprès de la dizaine de distributeurs contactés au hasard à travers l’Hexagone.

Bien sûr, il y a l’exception qui confirme la règle. Comme L’Espace Voyages à Blaye qui, après un mois de février plutôt calme, constate une reprise des ventes depuis une dizaine de jours.

La Grèce, l’Irlande, la Corse sont les destinations retenues par la clientèle. A l’inverse, les pays du Maghreb sont toujours boudés.

Même tendance observée chez Faur Évasion Toulouse où les inscriptions pour l’été prochain vont bon train. « C’est mieux que l’année dernière » avec des demandes sur les Baléares, sur les croisières en Méditerranée.

Même la Tunisie est à nouveau envisagée, contrairement au Maroc. Sur les week-ends de printemps vers des destinations européennes, la demande est là encore plus forte que l’année dernière.

Masson Voyages à Creil constate une augmentation du budget moyen des clients mais sur les départs de printemps aux Baléares, en Grèce, en Canaries et sur les longs courriers.

Pour l’été, les inscriptions ne sont pas encore d’actualité. « Ce sera VDM comme l’année dernière »…

Chez l’Arche des Voyages à Caen, il y a eu une première vague d’inscriptions assez tôt sur les destinations du Bassin Méditerranéen et notamment l’Espagne, suivie par une phase en creux. Frilosité sur la Tunisie mais quelques ventes engrangées sur l’Egypte…

Même première vague d’inscriptions pour l’été par des clients prévoyants, suivie par un ralentissement de la demande chez Dili Voyages à Beaune.

L’été est donc globalement en retard, mais moins que l’année dernière avec le volcan islandais. Et le retard est quelque peu compensé par les ventes de printemps sur la Tunisie, l’Andalousie, les Antilles et les croisières fluviales.

Chez Fnac Voyages à Lille, la Tunisie reprend « tout doucement » avec des départs en mai. Des inscriptions arrivent aussi pour les USA en avril, le Vietnam à la Toussaint, même le Sri Lanka en janvier 2012, mais, sur l’été, « rien n’est fait ».

Les événements du Maghreb freinent les envies, auxquels s’ajoutent les problèmes de budget. « On nous dit que nous sommes sortis de la crise mais ce n’est pas aussi évident que cela ! »

Rien n’est fait non plus sur l’été chez Espace Voyages à Orléans sauf quelques ventes sur les USA et le Canada.

Si les week-ends de printemps vers les destinations européennes (Séville, Rome, etc) partent bien, pour les destinations classiques de l’été, c’est l’attentisme.

« Les clients ont pris l’habitude d’acheter en dernière minute. Ils savent qu’ils auront des promos sur la Tunisie et le Maroc ».

Chez Jancarthier à Lyon, on parie sur l’année de la Grèce même si les inscriptions arrivent « en pointillé » pour l’instant. Malheureusement pour la Tunisie, le ramadan tombe au mois d’août cette année, ce qui pourrait ralentir encore le redémarrage de la destination.

En attendant, l’agence a engrangé très tôt des inscriptions sur les USA, des demandes de voyages à la carte en Europe pour le printemps. Et pour l’été, ce sera VDM. « Les TO vont le mordre la queue encore une fois à force de faire des promos même en plein été. Les clients le savent ! »

Armor Voyages à Brest a vendu quelques forfaits pour l’été mais moins que l’année dernière à la même époque. « Les clients attendent ».

Columbus Voyages à Nîmes rentre des inscriptions pour la Toussaint en moyen courrier mais pour l’été, c’est « un peu calme ». Calme aussi chez Galeries Lafayette Voyages à Pau en ce qui concerne l’été. La tendance est là aussi les ventes très longtemps à l’avance.

Des longs courriers pour le mois de décembre.

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