Europe AIRPOST va bien. Elle a fait le bon choix en adoptant une stratégie « tout passagers » se félicite Jean-François Dominiak, le directeur général de la filiale française du groupe ASL Aviation.

« Nous terminons 2010 avec un chiffre d'affaires en hausse de 6,5%, à 246 M€, et un résultat net de 3,5 M€, » assure-t-il en rappelant les difficultés qui ont émaillé l’année.

« Par rapport à 2009, ou nous avions un résultat net de 6M€, la crise économique, les variations du dollar, le volcan et la neige nous ont coûté cher, mais c’est quand même pas si mal... »

Pour expliquer cette performance, Jean-François Dominiak met en avant la ponctualité de la compagnie, avec 93% de départs à 15 minutes pour son activité passagers, et un score de 97,3% dans le cargo.

Le directeur général avance également le bon positionnement d’Europe AIRPOST en province, où 13 des 19 avions de la flotte lui assurent les 2/3 de son volume passager.

Pourtant, c’est surtout la compétitivité de son modèle et la taille des avions, des B 737-300 et 700 pour l’essentiel, qui ont permis d’apporter une offre plus souple et plus compétitive dans un marché très volatile.

"Avec les 2 B737-700 et le B 737-300 « tout passagers » que nous avons mis en ligne, » explique Jean-François Dominiak, nous avons transporté 780 000 personnes, pour 22 300 heures de vol, soit une hausse de 10,5% par rapport à 2009. »

Une performance qui place Europe AIRPOST parmi les toutes premières compagnies aériennes françaises.

D’où la liste impressionnante des TO avec lesquels la filiale d’ASL Aviation travaille couramment : Club Med, Look, Thomas Cook, FRAM, Héliades… et bien d’autres encore.

Pour autant, Jean-François Dominiak envisage 2011 avec prudence. Dans un monde relativement instable, il s’agit selon lui de consolider la stratégie de la compagnie.

Les B737-700 seront opérés vers le Cap Vert, l’Egypte et le Sénégal, et tout l’été, 5 appareils seront exclusivement dédiés aux passagers.

Pour le Cargo, là aussi, prudence : Europe AIRPOST va surtout renforcer son offre, en particulier sur le segment des vols à la demande.

« L’important, c’est que la compagnie soit rentable, conclut Jean-François Dominiak et dans l’aérien, de nos jours, ce n’est pas si fréquent. »

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