Il flottait du côté des remparts du vénérable Palais des Papes ce mercredi soir, comme un parfum de Deauville...

Ce n'était pas vraiment l'iode qui emplissait les narines mais plutôt les volutes de fumée produites par les "clopeurs" venus s'aérer (?) et tailler la bavette.

Puis il y avait les accords endiablés de l'orchestre inside et, pour finir, les nictalopes (non ce n'est pas ce que vous croyez !) en quête d'un boîte pour finir leur soirée...

Le tout aussi bon enfant que possible et empreint d'une véritable joie des retrouvailles.

La nostalgie n'est peut-être plus ce qu'elle était, mais Avignon a de toute évidence les caractéristiques et l'âme pour devenir ce lieu mythique dont tous les pros regrettent l'absence.

Une impression confirmée par l'ouverture du salon le jeudi, l'affluence et la satisfaction en grande majorité des exposants.

Nous y reviendrons. Pour l'instant, pas de rubans, pas d'officiels, ni de politiques pour l'inauguration.

Oui, parce que Avignon ignore superbement cette manifestation qu'elle exile au Parc des Expos de Montfavet, à quelques kilomètres de là.

Plutôt que de dérouler le tapis rouge, la ville, stupidement, lui tourne le dos. Dans la ville des Papes, l'industrie touristique ne vaudrait-elle pas une messe ?

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