La décision européenne d’interdire de vol sur l’ensemble de l’espace européen les deux B-767-300 d’Air Madagascar n’est pas une surprise.

Depuis plusieurs mois, les avions de la compagnie malgache, tous deux atteignant les deux décennies d’utilisation, étaient sous surveillance.

Pour autant, Air Madagascar a tenté jusqu’au bout de rassurer les autorités et le public en mettant en avant ses certifications IOSA et JAR 145 obtenues pendant que Lufthansa Technik assurait la maintenance des appareils.

Des entrevues avec Turkish Airlines ont bien été entamées pour trouver une solution de remplacement si le pire arrivait, mais aucun accord n’a été annoncé à ce jour.

Hier, le bureau de Paris attendait des instructions en provenance de Tananarive pour répondre aux questions que l’on pouvait se poser sur les alternatives possibles pour les passagers.

Début mars, Air Madagascar s’est à nouveau rapprochée d’Air France après une période de froid commercial de plusieurs années, pour signer un accord de code shar.

Un accord par lequel la compagnie malgache peut disposer d’un certain nombre de sièges sur les vols d’Air France.

Mais ce stock ne suffira pas à répondre à l’ensemble de la demande. A noter que la flotte régionale n’est pas touchée par la décision européenne et peut donc continuer à opérer normalement.

Quant à la liste noire européenne, elle compte désormais 269 transporteurs passagers et cargo de 21 pays interdits de ciel européen.

Les compagnies du Mozambique y ont rejoint celles d’Afghanistan, du Benin, de la RdC, de la Mauritanie, du Soudan, de la Zmabie, etc..

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