Le Kenya : « Miser sur la qualité des produits plutôt que sur le volume... »
Publié le jeudi 21 avril 2011 lu 474 fois
Après avoir été pendant des années une destination de masse pour partir en safari, le Kenya veut aujourd'hui parier sur la qualité de ses voyageurs plutôt que leur quantité. Retour sur une destination qui a réussi sa reconversion.

Le pays était en effet la destination phare pour ce type de séjour dans les années 80. Une image mass-market qui l'a plutôt desservi, tout comme les bouleversements politiques qui l'ont secoué en 2008.
Mais grâce au travail de sa représentation touristique en France, la destination a doucement remonté la pente.
En 2010, on a recensé 50 000 voyageurs français, en hausse de 22%. Ils représentent aujourd'hui le 5e marché émetteur en nombre de pax, et le 3e au niveau des dépenses sur place.
De beaux résultats dus au repositionnent sur des produits à plus forte valeur ajoutée : le panier moyen d'un safari pour 9 jours frôle désormais les 2500€.
« Nous voulons avant tout miser sur la qualité des produits plutôt que sur le volume de visiteurs » insiste Annabelle Barro, responsable de la promotion.
Aujourd'hui, les voyageurs ne se rendent plus au Kenya pour aller uniquement à la plage, comme en témoignent les chiffres de l'aéroport.
Entre 2004 et 2007, les arrivées dans la station balnéaire de Mombasa ont stagné, tandis que celles de Nairobi ont doublé.
C'est pourquoi nous voulons mettre en valeur les multiples expériences que le client peut vivre en un seul voyage » explique Annabelle Barro.
Ainsi, les activités sportives, telles que la randonnée ou le marathon, comme les rencontres avec l'une des 42 ethnies du territoire sont fortement encouragées.
L'objectif est aussi de répartir les flux touristiques sur l'ensemble du pays, notamment pour développer les régions du nord, encore ignorées.
Car sur les 52 parcs et réserves nationales, seules 3 sont connues : Massaï-Mara, Amboseli et Tsavo. Pourtant, toutes les régions sont proposées au catalogue des tours opérateurs.
« Mais les agents de voyage hésitent à vendre ce qu'il ne connaissent pas » déplore Annabelle Barro.
Pour remédier à cette ignorance, Interface Tourim a organisé l'année dernière 11 sessions de formations à Paris et en province, suivies par près de 233 agents.
L'agence compte passer à la vitesse supérieure en 2011, avec de nouvelles formations, la mise en place d'un e-learning et des éductours.
Coté TO, Nouvelles Frontières et Espaces Sauvages sont les deux leaders du marché. Mais cette année verra l'arrivée de deux nouveaux TO, ainsi que le retour de deux anciens, confortés par la stabilité du pays.
Ces quatre nouveaux acteurs viennent s'ajouter aux 105 TO qui programment déjà le Kenya. Un nombre important mais nécessaire, quand on sait que 80% des voyageurs passent par une agence pour réserver leur séjour.
source: TourMag
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