En seulement quatre années d'existence, Planetveo a connu une ascension fulgurante.

Ce voyagiste 100% web, au départ spécialiste de la Chine et du Vietnam, propose aujourd'hui des séjours sur mesure dans 31 destinations en Afrique, Asie, Amérique et Pacifique.

« Les clients veulent des voyages uniques qui sortent des sentiers battus.

Grâce à l'expertise de nos conseillers, nous pouvons répondre très précisément à leurs attentes » explique Geoffroy de Becdelièvre le directeur général.

Chez Planetveo, les vendeurs connaissent sur le bout des doigts leur destination, pour y avoir vécu et pour y retourner tous les ans. Il peuvent ainsi construire un produit personnalisé pour chaque voyageur.

Autre caractéristique du TO : son identité numérique. « Je me sens autant spécialiste du web que voyagiste  », assure Geoffroy de Becdelièvre.

En effet, une équipe de 15 personnes travaillent depuis la Chine sur le développement web du site. Le budget marketing et achat de mots-clés est un gros poste de dépenses.

« La force de notre société tient dans notre capacité à générer et transformer la demande » poursuit le directeur.

Une formule qui fait recette. En 2009, l'entreprise a engrangé un chiffre d'affaires de 3M€. L'année suivante, elle atteint les 12M€ pour 5000 paxs, avec un panier moyen de 2500€.

Ces beaux résultats ont convaincu Alven Capital, déjà actionnaire de l'entreprise, d'investir 1 M€ pour accroître sa force commerciale et doubler ses effectifs d’ici la fin de l’année.

« Ce fond d'investissement n'est pas spécialiste dans le tourisme et c'est une bonne chose. Cela nous donne un regard neuf sur nos activités et nous évite de prendre les mauvaises habitudes du secteur » affirme Geoffroy de Becdelièvre

Mais la catastrophe de nucléaire au Japon est venu ternir cette belle progression. Comme pour les autres spécialistes de la région, Planetveo a souffert.

« L'année dernière, le Japon était notre meilleure destination en marge brute » se souvient Geoffroy de Becdelièvre. « Cette année c'est... zéro ».

Les pays voisins ont également été touchés : la demande de devis a chuté de 25% pour la Chine et le Vietnam.

Conséquences, l'entreprise a du revoir ses prévisions à la baisse.

« Nous ne ferons que 20M€ de CA, au lieu des 30M€ prévus  » soupire le directeur. Une situation passagère qui ne devrait cependant pas enrayer le bel avenir de l'entreprise.

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