Selon le 11ème baromètre Ipsos – Europ Assistance, les Européens sont de nouveau 66% à déclarer qu’ils partiront cet été (+2 points par rapport à 2010 et 2009), rattrapant le niveau d’avant crise où ils étaient 67% à projeter des vacances d’été.

Les vacances dans les pays d'origine seront privilégiées. En effet : 47% des Européens resteront dans leur pays, et en Italie, en France et en Espagne, 6 à 7 voyageurs sur 10 resteront chez eux.

En vedette : la mer qui recueille la préférence de la grande majorité des Européens (65%).

Avec 2145€, le budget moyen consacré aux vacances progresse aussi dans toute l’Europe (+62€ et +3% par rapport à 2010).

C’est surtout en Italie (+112€), en Belgique (+280€) et plus particulièrement en Allemagne (+287€) que cette hausse se fait ressentir, précise le baromètre.

En 2011, les Européens partiront moins longtemps et en plusieurs fois.

Les séjours de 2 semaines restent privilégiés (39% des Européens partiront quinze jours) mais leur proportion s’atténue. En France et au Royaume-Uni, seuls les séjours d’une semaine progressent en 2011.

La crise a accentué l’adoption durable de nouveaux comportements : les vacances s’organisent à l’avance, et de manière autonome. Les Français sont notamment plus enclin à organiser leurs vacances eux-mêmes (78%, +5 points).

La préparation du voyage passe par Internet, 57% des Européens déclarent réserver surtout par le web (progression ininterrompue depuis 2005 où seulement 28% des Européens l’utilisaient).

Autre enseignement : la progression de l'utilisation des smartphones.

Un tiers des Européens (34%) trouveraient utiles d’avoir accès à des informations pratiques pour l’organisation de leur séjour, et plus de la moitié d’entre eux (52%) trouveraient utile de pouvoir consulter pendant le voyage une liste de numéros utiles, 42% un guide de conversation, et 34% une plateforme téléphonique permettant de faciliter leur séjour.

Cette année, la perception des risques est impactée par les événements au Moyen-Orient et au Sud de la Méditerranée.

Les risques d’attentat et les risques de troubles sociaux perçus intervenant dans le choix de la destination par les Européens progressent le plus, respectivement + 5 points et + 10 points par rapport à 2010.

Conséquence, les Européens annoncent se couvrir de plus en plus : surtout les Allemands, les Italiens et les Autrichiens.

www.europ-assistance.com

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