Tourcom, sur tous les fronts pour défendre son réseau... et la profession
Publié le dimanche 29 mai 2011 lu 521 fois
Après une belle année 2010, le réseau Tourcom se sent assez fort pour défendre à lui seul la profession au nom de ses adhérents.

« Je suis déterminé à défendre la profession et les consommateurs, » a-t-il prévenu à l’issue de l’assemblée générale de Tourcom, qui se tenait vendredi dernier dans les salons de l’Intercontinental Paris le Grand, près de l’Opéra.
Comme en 2010, le Président de Tourcom va donc beaucoup intervenir publiquement cette année.
D’ailleurs, « la profession ne parle pas toujours d’une seule voix ; on l’a bien vu récemment, devant notre ministre, » constate-t-il en plaisantant, « Je ne vais pas attendre. »
Pourquoi le ferait-il, d’ailleurs ? Il se sent fort.
Malgré les crises successives de 2010, son réseau a vu son volume d’affaires grimper de 8%, à 1,570Md€, pour 594 point de ventes à la fin avril 2011.
Au 25 mai dernier, également, le portefeuille de Tourcom Réceptifs réalisait 8 M€ de volume d’affaires hors billetterie, à comparer aux 14 M enregistrés sur 2010.
Avec de nouveaux référencements, ceux de Croisière de France et de la Française des Circuits, le réseau et sa centrale de paiement travaillent désormais avec 42 TO tandis que Tourcom Réceptifs totalise 18 réceptifs référencées sur 73 destinations.
Enfin, Richard Vainopoulos sait également qu’en 2012, le partenariat Tourcom/Manor renforcera encore la puissance de négociation du réseau, à la fois sur le plan commercial et sur le plan politique.
Dans ces conditions, en effet, nul besoin d’attendre « l’unité » de la profession, ce qui, selon lui, lui manque le plus actuellement, pour partir à l’assaut des adversaires ou des obstacles potentiels qui se dresse régulièrement devant les agences de voyages.
D’où l’inventaire méthodique, histoire de bien commencer l’année, des différents chevaux de bataille du réseau.
À commencer, bien sûr, par le plus enraciné : la nécessité d’une « responsabilité partagée » selon le type de litige, où le défaut d’exécution reviendrait à la charge du prestataire, tandis que le défaut d’information ou de conseil resterait au compte de l’agence : « Nous sommes le seul pays européen où l’agence est la seule responsable !», s’indigne-t-il en ajoutant que cette proposition était dans l’intérêt des TO, mais qu’elle simplifierait aussi les procédures juridiques onéreuses pour les agences et les consommateurs.
Logiquement, le Président de Tourcom a aussitôt embrayé la création au choix, d’un fond de garantie ou d’une obligation d’auto-assurance, financé par les compagnies aériennes, « outil le plus efficace et le plus opérationnel », selon lui, en cas de faillite du transporteur.
« La Commission européenne, se réjouit-il, a enfin décidé de mettre en place dès cette année un système de protection du consommateur contre la défaillance d’une compagnie aérienne. »
Pour le Président de Tourcom, cette rémunération, si elle était confirmée, assimilerait alors les mutuelles à des distributeurs de voyages alors qu’elles ne remplissent pas les obligations légales imposées aux agents de voyages.
Selon lui, les pratiques de certaines mutuelles n’aurait rien à voir avec une politique de fidélisation des adhérents ; il s’agirait tout simplement d’une politique commerciale de réductions permanentes, en direction des adhérents et de leurs proches.
Quant aux mutuelles qui se contenteraient d’orienter leurs adhérents vers des sites partenaires, le Président de Tourcom les avertit également : « La Commission Européenne réfléchit justement sur la responsabilité des sites internet, en particulier lorsqu’ils recommandent d’autres sites. »
Après avoir réclamé par courrier une prise de position claire des mutuelles contre ce qu’il appelle « un abus caractérisé », Richard Vainopoulos se veut cependant confiant : « Elles savent gérer leur image, » assure-t-il en souriant d’un air entendu.
« Et de toute façon, comme sur tous les autres dossiers, je ne lâcherai pas. » Bref, les motifs d’intervention ne manquent au Président de Tourcom.
Et quand on lui demandez s’il ne joue pas un peu au « chevalier blanc » de la profession, il vous répond tranquillement que c’est son job : « Tourcom n’est pas un organisme de charité ; ses adhérents veulent du service et nous faisons tout pour répondre à leur demande. »
Autant le faire savoir, surtout quand on veut mener « une politique de prospection dynamique »…
source: TourMag
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