Tunisie: les hôteliers peinent à renoncer à la mentalité d’assistés
Publié le mercredi 15 juin 2011 lu 3040 foisLes indicateurs du secteur touristique en Tunisie clignotent tous au rouge. Les entrées et les recettes accusent le coup des évènements douloureux qui ont marqué et suivi la révolution du jasmin, avec des baisses drastiques avoisinant les 50%. Et pour ne rien arranger, les perspectives de la haute saison sont plutôt moroses.
Les réservations pour la saison de pointe connaissent des baisses d’entre 50 et 60%, en comparaison avec l’année écoulée. Les malheurs des uns faisant le bonheur des autres, les touristes jettent leur dévolu sur le Nord de la Méditerranée comme l’Espagne, la Grèce et l’Italie. Conséquence: certains hôteliers ont fermé boutique en attendant des jours meilleurs alors que d’autres continuent à ramer contre vents et marées.
Des milliers d’emplois ont été déjà perdus et des dizaines de milliers d’autres sont menacés. En conclave récemment à Tunis, les professionnels du secteur ont lancé des appels à l’aide urgents. Ils ont réclamé le soutien du gouvernement provisoire, notamment des facilités de paiement des factures de consommation de l’électricité et de l’eau, le rééchelonnement des dettes vis-à-vis des banques et des cotisations sociales. Le principal souci est de préserver le maximum d’emplois.
L’intention est louable mais une question reste en suspens : Que peut faire le gouvernement de Caïd Essebsi qui gère des urgences économiques et sociales, pour le moins, énormes? Le nombre de demandeurs d’emplois dépasse les 700.000. La croissance économique tournera dans le meilleur des cas autour de 1%. Les subventions aux produits de consommation grèvent de plus en plus le budget de l’Etat…Et la liste des urgences est encore longue…
Les hôteliers qui ont longtemps vécu sous perfusion et bénéficié des largesses des banques et de l’Etat ne doivent-ils pas faire cesser de quémander en ces temps difficiles ? Ne doivent-ils songer à d’autres solutions comme celle de baisser leurs prix destinées aux autochtones et s’activer pour bénéficier au maximum du stop-sale que générera le surbooking prévu sur les marchés nord-méditerranéens ? Ne devraient-ils pas prêter main forte à un gouvernement confronté à des urgences énormes au lieu de lui tendre la main ? Une tentative de renvoyer l’ascenseur à un pays qui les a toujours épaulés ne serait pas de trop…A bon entendeur !
WAK
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