Convention CEDIV à Gammarth : les touristes sourds à l’appel de la Tunisie
Publié le jeudi 16 juin 2011 lu 460 fois
En Tunisie, on ratisse les plages, on fleurit les terrasses, on déplie les transats, les façades sont blanchies, les volets rafraîchis de ce bleu vif qui nous vient de Sidi Bou Saïd. Le mois de juin est bien avancé et la saison touristique peut commencer. Vœu pieux mal vécu sur le terrain car les touristes répondent bien peu à l’appel de la Tunisie.

On annonce des chutes d’au moins 50 % par rapport à juin 2010. Certains hôteliers ont décidé de ne pas rouvrir en attendant des jours meilleurs.
Beaucoup, en ce joli mois de juin, sont petitement remplis. Pas de quoi rentrer dans leurs frais.
Les pays démocratiques du nord de la Méditerranée se réjouissent, à juste titre, des révolutions des pays du sud. Ils s’en réjouissent… de loin !
Prenez la Tunisie puisque nous y sommes avec le CEDIV. Elle découvre les conflits sociaux. Ainsi, les services catering de Tunis Air sont en grève depuis des semaines, les douaniers risquent de s’engager sans préavis dans une grève du zèle (ce sont des exemples).
A cela il convient d’ajouter, les manifestations de rues, la violence des banlieues défavorisées, les actes d‘incivilités… rien que du banal, du vécu quotidien chez nous en France, première destination touristique du monde.
C’est à Gammarth, à une vingtaine de kilomètres de Tunis que la convention annuelle du CEDIV se déroule dans une ambiance des plus sereines dans le magnifique « The Résidence ».
Pour elle, des TO majors et concurrents directs sur le terrain ont œuvré de concert. C’est ainsi que l’on a vu les équipes de Fram assurer les transferts et les excursions des participants avec les autocars de Marmara !
On ne présente plus ce petit village perché sur la colline qui domine Carthage et la baie de Tunis tant il a inspiré les artistes, les poètes les peintres. En dépit des révolutions et des crises, « Sidi Bou » reste un hymne à l’harmonie, à la douceur de vivre.
Hier, les habitants de Sidi Bou Saïd finissaient de blanchir leurs maisons et de rafraîchir le bleu de leurs portes cloutées et de leurs moucharabiehs ouvragés. Aux terrasses des cafés les hommes refaisaient le monde en buvant du thé à la menthe brûlant dans des petits verres.
Ils attendent les jours meilleurs mais c’est la crise. Que sortira-t-il des élections prochaines ? Les femmes discutaient sur le pas de leur porte. Leurs enfants jeunes diplômés trouveront-ils du travail à la rentrée ? Elles iront voter.
source: TourMag
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